Les textes qui doivent régir la création, l’organisation et le fonctionnement du secrétariat permanent et de l’observatoire pour la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, ont été élaborés et validés
L’hôtel Mi-casa de Bamako, sis à l’ACI 2000, a abrité, La semaine dernière, un atelier de deux jours sur la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. La rencontre a permis aux acteurs intervenant dans le secteur de procéder à la validation des projets de textes de création d’un secrétariat permanent et d’un observatoire, pour mieux coordonner toutes les actions de lutte à cet effet.
Le chef de la mission civile de l’UE et EUCAP-Sahel au Mali, Rio Philipe a d’abord rappelé que son organisation intervient dans notre pays, il y a près d’une décennie. Elle est aujourd’hui composée d’au moins 150 internationaux qui opèrent ensemble pour la stabilisation de notre pays. Admettant que le sujet relève d’une problématique très large et sociétale, Rio Philipe a souhaité une collaboration franche et sincère, afin de mieux circonscrire le phénomène.
De même, le chef de la mission, a demandé aux différents acteurs présents, à ces travaux, de privilégier un discours de concorder, plutôt à celui de la haine. Il a aussi plaidé pour une implication de la population, pour mieux faire passer le message de la paix et de la concorde en son sein.
« Nous comptons sur vous et le travail de mobilisation de la population pour mener ce combat parce que c’est une problématique sociale. Car, avec votre implication, c’est la moitié du travail qui est abattu », a-t-il lancé à la Société civile et à tous les autres acteurs, qu’ils soient institutionnels ou non institutionnels.
Le chef de cabinet, du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Amadou Oumar Diakité a d’abord salué le partenariat stratégique et dynamique qui lie son département à la Mission d’EUCAP-SAHEL. Selon lui, celle-ci est en train de porter fruit, comme l’illustre l’organisation de ce cadre d’échanges.
« Le présent atelier est organisé pour partager avec les parties prenantes les projets de texte de création du Secrétariat permanent et de l’Observatoire national de l’extrémisme violent et du terrorisme », a-t-il précisé. Avant d’admettre que la validation de ces deux organes, donnera un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la Politique nationale de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
Amadou Oumar Diakité s’est dit convaincu que « le combat contre l’extrémisme violent et le terrorisme est l’affaire de nous tous, comme le montre le processus d’élaboration de la Politique nationale et son Plan d’action, qui a été participatif et inclusif ».
Le gouvernement du Mali a approuvé, par décret n°2018-0197/P-RM du 26 février 2018, la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme et son Plan d’action 2018-2020.
Diakalia M Dembélé
22 Septembre