Le Premier Ministre a fait de fortes annonces lors de son interpellation par les Elus de la Nation. Il s’agit de la création des Brigades de Gendarmerie et d’Escadron de la Garde Nationale dans une bonne partie du Centre et dans la Région de Ségou. Des citoyens maliens mettent du prix à ces initiatives qu’ils veulent soient accélérées.
L’insécurité résiduelle risque de saper les efforts de développement des Gouvernants si des mesures draconiennes ne sont pas prises pour l’éradiquer dans les Régions de Mopti et Ségou.
Le top départ a été donné à Diallassagou, dans le Cercle de Bankass, avec la mise en place de la Brigade de Gendarmerie dotée d’une soixantaine d’éléments. Leur arrivée dans la localité a suscité de liesses populaires. Le Maire de Diallassagou a, au nom des populations de sa commune rurale, rassuré les éléments déployés de leur volonté à collaborer avec eux pour la réussite de leur mission. Sont concernés par ces Brigades, dans la Région de Mopti, les localités de Sangha, Mondoro, Kona, Douentza, Bandiagara, Dioungani, Fatoma, Ténenkou, Youwarou, Baye, …
Il en sera de même dans plusieurs autres localités de la Région de Ségou.
L’objectif recherché étant de venir à bout de l’insécurité afin de booster le développement de ces Régions.
Le déploiement d’Hommes est une étape, leur équipement en matériels nécessaires de sécurisation en est une autre. Sans le nécessaire, les éléments déployés deviennent des proies faciles de l’ennemi à la paix. C’est pourquoi, des voix se lèvent de plus en plus pour demander la mise à disposition des Brigades et Escadron l’équipement et le matériel nécessaires pour mener à bien leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens.
L’interpellation du Chef de Gouvernement a eu sa raison d’être si l’on en croit aux commentaires des citoyens lambda. Pour eux, les élus de la Nation ont secoué le cocotier pour faire bouger les lignes. Car, c’était presque la léthargie en matière de sécurité. Il a fallu assister au drame de Koulogon pour voir la gravité du phénomène d’insécurité. Car, on convainc difficilement le citoyen lambda le massacre de près de quarante personnes en un seul coup sans que les populations ne bénéficient d’assistance nécessaire. Il est de l’intérêt du Gouvernement d’éviter ce genre de drames qui risque de lui coûter cher à l’avenir et au devenir de nation malienne tout entière. Le hic dans ce massacre est que leurs auteurs ne sont pas jusque-là pas connus.
Ambaba DE DISSONGO
Source: L’Observatoire