Après l’Union Africaine branche Kagame, la France de Macron qui a déjà trop de matchs à livrer contre les gilets jaunes sur tout l’ensemble du territoire national tous les samedis, n’a pas voulu aller ouvrir un autre front avec le soldat Martin Fayulu en RDC . Après évaluation de la situation sur le terrain en faveur de Félix Tshisekedi, la France a pris ” note” de son élection .
“Cette élection a permis aux Congolais d’exprimer avec force et dans le calme leur désir d’alternance”, estime lundi la porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse électronique. “Nous formons le voeu que le nouveau président sache y répondre et l’appelons à poursuivre le dialogue avec l’ensemble des acteurs du pays pour y parvenir”.
La France sera représentée à la cérémonie d’investiture qui devrait être repoussée à jeudi par son ambassadeur en République démocratique du Congo, précise la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
L’élection de M. Tshisekedi a été validée par la Cour constitutionnelle dans la nuit de samedi à dimanche. Après avoir vu les messages de félicitations affluer , la France a tourné sa langue et remis ses plans dans les tiroirs . Le 10 janvier, avant la validation des résultats par la Cour constitutionnelle, alors que les résultats publiés par la CENI donnait Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait estimé que l’issue du scrutin n’était “pas conforme” aux attentes et que l’opposant Martin Fayulu en était “a priori” le vainqueur. Maintenant, l’ambassadeur français est prêt pour s’asseoir aux premières loges pour l’investiture de Martin Tshisekedi …euh… Félix Fayulu …euh…Tshisekeyulu .
J. RÉMY NGONO
Source: coupsfrancs