(Photo d’illustration) Les faits se sont déroulés au quartier Niamana en commune VI en fin de semaine. Un jeune homme, a-t-on appris, ayant pour spécialité le braquage s’est fait braquer à son tour et se faire déposséder d’une moto dont il avait dans le passé braqué le propriétaire.
Se sentant agressée, la victime de circonstance a alors décidé de porter plainte auprès des éléments du commissariat de police de Niamana. Chose faite ! Trois jours après, la moto qui a fait l’objet de la plainte sera interceptée par la police dans ses investigations. La présumée victime est appelée pour venir récupérer sa ‘‘moto’’. Avant de lui remettre l’engin les policiers lui demandent de fournir tous les documents. Chose que le jeune fait, mais la démarche a éveillé le soupçon des limiers qui vont faire passer le jeune homme à un interrogatoire. Et il avoue !
La moto recherchée avait été volée par le plaignant et les documents par lui fournis ont été établis en complicité avec un vendeur de motos qui a été interpelé à son tour.
Du coup le mystère règne sur les motivations réelles de la plainte du jeune braqueur étant donnée que la moto elle-même volée. D’aucuns soutiennent que le plaignant avait une idée sur l’identité de celui qui l’a braqué et voulait tout simplement guider les policiers à la recherche de ce dernier. Règlements de comptes entre malfrats ? Ça fait partie du jeu.
Source: La Sirène