SANS DÉTOUR

Année 2020 : Boulevard des souvenirs douloureux

Coronavirus, renversement de la démocratie, situation sécuritaire déplorable au centre, décès des personnalités d’ici et d’ailleurs, front social constamment en ébullition… L’année 2020 aura marqué à jamais le Mali et le reste du monde.

La situation sécuritaire dégradante dans le nord et le centre aidant, la capitale malienne a été l’épicentre des contestations qui ont eu raison du pouvoir du président démocratiquement élu, IBK, le 18 août 2020. Le front social n’a pas également été un fleuve tranquille. Le collectif des syndicats des enseignants du secondaire, du fondamental et du préscolaire a poussé la lutte pour l’application de l’article 39 accordant des avantages de salaire à leur corporation en 2020. Le temps de la lutte menée par le corps enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et préscolaire à paralysé le cours de l’année scolaire entrainant de prolongation pendant cette période.

Engagées dans la lutte contre les forces du mal dans le nord et le centre du pays, les forces armées du Mali durant l’année 2020 ont enregistré des résultats probants, mais aussi de pertes humaines dans leur rang. De même que la force Barkhane atteint 50 de ses militaires tués au Mali.  2020, c’est l’année de deuil. Les anciens présidents de la république Moussa Traoré, Amadou Toumani Touré ne sont plus de ce monde. L’homme politique président de l’URD Soumaïla Cissé, le haut représentant de l’Union africaine pour le Sahel au Mali, Pierre Buyaya, laissent derrière eux des familles, des amis inconsolables.

Difficile de faire un rétrospectif de l’année 2020 sans parler de l’avènement de la maladie à coronavirus apparut en Chine en fin d’année 2019 et progressivement rependue courant 2020 dans tous les pays du monde. Déclarée comme une maladie pandémique par l’OMS, la Covid19 a mis à rude épreuve l’économie mondiale et montré la défaillance du système sanitaire des pays les plus développés du monde.

C’est à partir de 2020, donc, la covid19 s’aligne derrière les épidémies les plus dévastatrices de l’histoire notamment la peste, le choléra, la variole, la grippe espagnole… La première pandémie documentée de l’histoire est donc la peste apparue avant J.C et s’est prolongée par la peste noire entre 1347 et 1352, selon Futura Sciences.com.

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On se rappelle que la troisième pandémie de cholera a sévi de 1852 à 1860 se caractérisait par une infection intestinale provoquée par l’indigestion d’aliments ou d’eau contaminés. Il provoquait de violentes diarrhées, parfois accompagnées de vomissements.

Il y a eu aussi, la grippe espagnole entre 1918 et 1919 causée par un virus type A H1N1 particulièrement virulent. En effet, la grippe espagnole est en réalité d’origine asiatique. Elle a tué entre 20 à 30 millions de personnes à l’échelle mondiale, n’épargnant pratiquement aucune région du globe.

Le virus du Sida apparu au grand jour en 1981 lorsque l’agence épidémiologique d’Atlanta, aux Etats Unis, alerte sur des cas inhabituels de pneumocystose demeure une des maladies qui continue de décimer  l’humanité. Mais, la Covid19 doit être circonscrit rapidement pour sauver les habitants du monde.

Ousmane Morba

L’Observatoire

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