Afin de blanchir l’AEEM de toute implication dans l’affaire de l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra, le secrétaire général de la coordination de l’association estudiantine, Moussa Niangaly, accuse le gouvernement de laxisme face à l’insécurité sur la colline du savoir.
Lors de sa sortie sur les circonstances de l’assassinat de Souleymane Diarra, le secrétaire général de la coordination de l’AEEM met en cause la responsabilité des autorités sécuritaires du pays.
Selon Moussa Niangaly, l’insécurité dans l’espace universitaire s’éternise à cause de l’indifférence des autorités compétentes.
« N’importe qui peut venir commettre n’importe quoi sur la colline du savoir, sans se soucier des représailles. Nous avons maintes fois alerté les autorités sur la nécessité de sécuriser les étudiants, sans réponse », a reproché le secrétaire général de l’AEEM.
Concernant ce dernier acte crapuleux sur la colline du savoir, Moussa Niangaly se console qu’aucune fouille n’ait permis de saisir des armes blanches ou de pistolets dans le campus.
Mieux, il s’affiche déterminé à faire la lumière sur cet assassinat pour prouver que les activités de l’AEEM ne sont pas liées à la violence.
Par contre, le premier responsable de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali précise que les premières enquêtes policières ont permis d’arrêter trois suspects en dehors du campus universitaire.
Pourtant, le secrétaire général de l’AEEM devrait redescendre sur terre, car ce n’est un secret pour personne que ce sont des étudiants qui se paient le service des criminels pour assurer leur sécurité, ou encore pour se débarrasser de leurs éventuels adversaires lors de la mise en place du bureau du responsable de classe ou de l’AEEM des différentes facultés.
Aminata Sissoko
Le Soft