Au sein de l’Assemblée nationale, c’était uniquement le service minimum qui était assuré ce lundi 1er avril 2019. L’ensemble du personnel avait arrêté le travail après l’écoulement du délai convenu entre les autorités parlementaires pour la prise en charge des doléances déposées depuis déjà plusieurs mois.
Le dernier jour ouvrable du mois de mars était la date convenue. Ibrahim Mahamane Touré, secrétaire général du comité syndical de l’Assemblée nationale, dira qu’ils ont trop attendu dans cette situation. Puisque selon lui, c’est depuis l’année dernière que le préavis de grève a été déposé et que les autorités avaient promis de régler les points de réclamation qui étaient restés en instance avant la fin du mois de mars.
Au-delà des points déjà pris en compte, rien d’autre n’est sorti de la rencontre du vendredi dernier avec les autorités parlementaires selon le syndicaliste. Cette rencontre aurait duré jusque vers 18 H 30 selon notre source.
C’est pourquoi le personnel de l’Assemblée nationale a donc décidé de poursuivre son mot d’ordre de grève avec une première sortie de 72 heures à compter du lundi 1er avril. Mais à partir du 10 avril prochain, le personnel de l’Assemblée nationale promet de procéder à une grève illimitée.
Monsieur Touré a par ailleurs signalé qu’ils n’ont rien à voir avec les activités des parlementaires qui se poursuivront normalement, mais que tout le personnel parlementaire concerné continuera avec ce combat jusqu’à la signature du statut du personnel parlementaire.
ISSA DJIGUIBA
Le Pays