Plutôt que de jeter l’anathème sur les autorités maliennes avec en première ligne le Chef de l’Etat, l’union sacrée derrière les Forces Armées Maliennes est un impératif pour chaque patriote.
Malgré toutes les pensées pieuses du Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéïta « pour les fiers soldats de l’Armée Malienne vaillamment tombés à Dioura face à un ennemi lâche » et sa détermination « contre ces actes ignominieux », tout semble s’écrouler d’un coup chaque fois qu’une attaque est perpétrée contre notre courageuse armée.
Le 17 mars dernier, les ennemis de la République ont de nouveau attaqué les Forces Armées Maliennes à Dioura «dans l’accomplissement de leur mission de sécurisation des biens et des personnes ». Un grain de plus trouvé par d’aucuns pour enfoncer les Dirigeants maliens, alors qu’ils ne cessent de multiplier les efforts pour que les soldats mènent à bien leur mission. Les plus hautes autorités nationales sont « engagées constamment à renforcer la politique d’équipement de l’Armée pour qu’elle soit une armée moderne».
Qui ne se rappelle pas le 9 septembre 2017, à Sévaré ? Chaque Malien était fier et pour preuve ce devoir de mémoire au Camp Hammadoun Bocary Barry dit Balobo de Sévaré IBK partageait » le repas de corps » avec les Forces armées et de sécurité, pour renforcer la cohésion entre les Soldats et les Agents de sécurité. L’évènement a eu lieu au Poste de Commandement des Forces Armées de Terre de la 6e Région Militaire du Mali.
Après le repas de corps IBK , Chef Suprême des Armées, constamment engagé auprès des vaillants fils du Mali pour leur réviviscence dans un contexte particulier sans précédent et malgré les difficultés de l’heure , avec 22% du Budget national consacré au FAMAS, avait déclaré : «La communion, le repas de corps, c’est la convivialité et manger ensemble en convive est un facteur de fraternité , ce que je viens de voir c’est l’ensemble du Mali qui à travers moi reconnaît ses enfants, les fils du pays de la patrie reconnaissante» .
En somme, force est de rappeler qu’aujourd’hui l’heure n’est plus au discrédit, mais à la confiance en notre vaillante Armée qui vient de loin et à la sérénité pour un Mali uni, stable et paisible. La mobilisation doit être de mise à tous les niveaux face à l’obsession des ennemis à réduire la République à néant. Rien que de « rester uni avec le même état d’esprit, le Mali malgré tout. L’heure est à la confiance et au pardon ».
L’optimisme, l’union sacrée, la sérénité et la mobilisation doivent être notre crédo. Ni les autorités maliennes, ni le Chef de l’Etat IBK, encore moins les FAMA ne doivent être jetés en pâture.
Cyril ADOHOUN
L’Observatoire
