Les médecins et les membres du personnel de la santé sont en colère ! Manque de moyens, baisse du budget de fonctionnement des hôpitaux, pénurie de personnel… Autant de maux qui rongent aujourd’hui le système sanitaire. Face à cette situation, le syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille a déposé un préavis de 72 heures de grève sur la table du gouvernement. (Image d’illustration) |
Le syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille a déposé sur la table du gouvernement un préavis de grève de 72 heures à compter du 17 février prochain. Le syndicat demande au gouvernement le respect des engagements contenus dans le procès-verbal de conciliation de décembre 2016, avril 2017 et de décembre 2018.
Aussi, le Syndicat exige, l’octroi du reliquat de la Prime de Fonction Spéciale d’un montant de 50.000 F CFA, avec l’augmentation de la Prime de Risque de 10 % à 50 %. Ils réclament notamment le maintien et l’autonomie administrative et financière de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA), conformément au règlement 07/2007/CM UEMOA.
Autre revendication : l’augmentation des primes de garde et l’intégration des émoluments des biappartenants dans leur salaire le maintien et l’extension des ristournes dans leur esprit d’antan et la riposte en charge à 100 % des soins et du médicament du personnel socio sanitaire assujettis à l’AMO. De même que la transformation de la carte AMO en carte de gratuité pour les socio-sanitaires.
En outre, le Syndicat de la santé demande aussi l’intégration dans la Fonction publique des contractuels payés sur ressources propres et le recrutement des nourrices du Centre d’accueil et de placement familial (Pouponnière) dans la Fonction publique, en passant par l’augmentation du budget de fonctionnement des hôpitaux. Ce n’est pas tout, le syndicat sollicite également l’amélioration des conditions de travail par le recrutement du personnel qualifié, l’amélioration du plateau technique, conformément à la carte sanitaire nationale et la dotation régulière et conséquente en consommables de toutes les structures, entre autres.
Mémé Sanogo
Source: L’Aube