En réaction à une série d’attaques terroristes ayant occasionné la mort de plusieurs gendarmes et militaires dans le nord du pays, ils sont des milliers de burkinabés sortis hier mardi à Ouagadougou et dans les capitales régionales pour demander le départ du pouvoir du Président Roch Mark Christian Kaboré.
En cette période où les fous de Dieu ont réussi à faire régner la panique dans presque tous les pays du Sahel, le tour est maintenant au pays de Thomas Sankara.
De cette révolte populaire, on aperçoit clairement que la lutte contre ce fléau a du plomb dans l’aile. La difficulté de d’éradiquer le fléau fait naitre chez les populations, une incapacité des dirigeants. Comme si, il suffit que Roch parte pour que la paix règne au Burkina. Loin s’en faut !
Les Burkinabés ont le droit comme tout autre peuple de connaitre la paix, mais il est important de regarder dans le rétroviseur. En 2012, la soldatesque à Sanogo a cru bon, après quelques victoires de l’ennemi, de renverser le régime d’ATT. Cette erreur monumentale est l’ingrédient de trop qui a occasionné l’occupation du Mali jusqu’au centre. Depuis, la situation va de mal en pire. C’est pourquoi, il est impérieux à ce que le peuple burkinabé ne cède pas. L’heure est plutôt à la concorde.
A bon entendeur !
IMT
Le Soft