Le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles ainsi que celui du référendum constitutionnel et des élections devant aboutir au rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mal est officiel. Alors que les scrutins référendaires, locaux et législatifs sont fixés pour courant 2023, les élections présidentielles auront lieu le 4 février 2024 pour le premier tour et le 18 février pour le second tour.
C’est officiel le calendrier électoral. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, colonel Abdoulaye Maïga a annoncé ce mercredi 29 juin 2022 le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles, et des élections référendaires, présidentielles, législatives et locales de sortie de la Transition.Le chronogramme annoncé fixe le référendum portant adoption de la nouvelle Constitution au 19 mars 2023, l’élection des conseillers des collectivités territoriales au dimanche 25 juin 2023, et les législatives en novembre 2023.
Concernant les élections présidentielles, le premier et second tour sont annoncés pour les 04 et 18 février 2024. Ainsi, la convocation du collège électoral, l’ouverture et la clôture de la campagne électorale seront fixées via un décret, à partir du mercredi 25 octobre 2023.
Alors s’ouvre la phase de dépôt des candidatures auprès de la Cour Constitutionnelle, jusqu’au mardi 26 décembre 2023, date limite.L’ouverture des campagnes électorales pour le premier tour est fixée au dimanche 14 janvier 2024.
Après le vote, le 4 février 2024, suivra la centralisation des résultats, puis la proclamation des résultats provisoires au plus tard le vendredi 09 Février 2024. Si aucun candidat n’a plus de 50% de suffrages exprimés, les campagnes électorales s’ouvrent automatiquement pour prendre fin le vendredi 16 février 2024. Le scrutin aura lieu le dimanche 18 février 2024.
Dialogue renoué avec la classe politique et les OSC
Ce calendrier fait suite à la reprise des rencontres du Cadre de Concertation Nationale avec les Partis politiques et les Organisations de la Société civile, le 28 juin 2022, sous la présidence du Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Porte-parole du Gouvernement, colonel Abdoulaye MAÏGA, appuyé par le Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions Pr Ikassa Maïga, et sa collègue Délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles.
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Cette première rencontre a permis au Gouvernement de partager le chronogramme du référendum et des élections, le chronogramme des réformes politiques et institutionnelles avec la classe politique et les représentants des organisations de la Société civile.
Selon Camara Fata Maïga, Conseiller technique, Chargé de la Communication du département tutelle des partis politiques, le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a mis l’accent sur la dynamique de retrouver un large consensus, gage de la réussite de la Transition qui passe par les réformes pertinentes pour la refondation de l’Etat et l’organisation d’élections transparentes, crédibles et apaisées.
Ces rencontres avec la classe politique et les OSC relancent le dialogue politique dans un contexte particulier marqué par les sanctions injustes et inhumaines de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali, l’adoption du décret fixant la durée de la transition, la création par décret du Président de la Transition d’une commission de rédaction de la nouvelle Constitution, le 10 juin 2022, l’adoption de la loi électorale par le Conseil national de Transition le 17 juin 2022, la promulgation de la loi électorale par le Président de la Transition, le 24 juin 2022 et enfin la mise en place d’un dispositif de suivi des élections et des réformes.
Les échanges ont porté, en ce qui concerne le Référendum constitutionnel et les élections, sur le Référendum Constitutionnel, les élections des Conseillers des Collectivités territoriales, celles législatives et présidentielles.
Quant aux Réformes politiques et institutionnelles, les débats ont porté sur l’élaboration et l’adoption de la loi électorale, de la nouvelle Constitution, l’adoption du projet de loi sur la réorganisation territoriale et ses textes connexes, et la relecture et adoption des textes connexes aux élections (la Charte des Partis politiques, la loi sur le régime des Députés, etc…).
Pour assurer les meilleures conditions d’organisation d’élections transparentes, crédibles et apaisées, le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a annoncé la mise en place un dispositif de suivi du chronogramme des élections et réformes politiques et institutionnelles.
Cyril Adohoun
L’Observatoire