Lors de la récente 14e session du Conseil supérieur de l’Agriculture (CSA) au Palais de Koulouba, le gouvernement malien a annoncé une série de mesures visant à renforcer le secteur agricole pour la campagne 2024. Sous la présidence du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, cette réunion a mis en lumière l’engagement continu du gouvernement à soutenir les agriculteurs et à assurer des prix équitables pour les produits agricoles.
Une des décisions marquantes de cette session a été la hausse du prix du coton graine, fixé désormais à 300 FCFA le kilogramme, comparativement à 295 FCFA l’année précédente. Cette augmentation témoigne de l’engagement renouvelé du gouvernement envers les agriculteurs et vise à garantir des prix justes pour leurs récoltes, contribuant ainsi à une distribution équitable des ressources agricoles.
Parallèlement à cette initiative, le gouvernement a également méticuleusement défini les prix d’achat des intrants agricoles subventionnés. Ainsi, un sac de 50 kg d’engrais minéraux sera vendu à 14 000 F CFA, tandis que les engrais organiques seront disponibles à 3 000 F CFA par sac. Les agriculteurs pourront acquérir des semences de maïs hybride à 1 500 FCFA le kilogramme, et des bio-stimulants ovalis seront disponibles au prix de 17 500 F CFA par kilogramme.
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La présence notable du ministre de l’Agriculture, du 2e Vice-Président de l’Assemblée permanente de la chambre d’Agriculture du Mali, du Président Directeur général de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), ainsi que de nombreux autres acteurs du monde agricole et du secteur privé, témoigne de l’importance accordée à cette initiative par l’ensemble des parties prenantes.
Ces mesures reflètent l’engagement du gouvernement malien à soutenir les agriculteurs et à renforcer le secteur agricole dans son ensemble. En fournissant des prix justes pour les produits agricoles et en rendant les intrants agricoles plus accessibles grâce à des subventions, le gouvernement espère stimuler la production agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs maliens.
Cyril Roc DACK/ Icimali.com
