C‘est un véritable scandale au sein de la Direction de la société française de vente de voiture au Mali (CFAO-Motors). En complicité avec des réseaux mafieux, des responsables de la société s’enrichissent frauduleusement sur le dos de l’entreprise.
Des pratiques peu orthodoxes avec des sociétés écrans, la corruption d’agents de l’Etat et la surfacturation sont érigées en mode de gestion de la société française, CFAO, qui monopolise le marché de vente de voitures neuves.
Dans ce scandale révélé par des confrères de la place, il y a quelques semaines, plusieurs noms sont cités. Notamment celui du premier responsable de la société, M. Sartini ou encore le fils d’un ancien Premier ministre, employé de la société.
En effet, pour dérober dans les caisses de la société, recours y est fait à des sociétés écrans dont Cross Road International ou la société Rose des Sables. Deux sociétés créées par des prestataires extérieurs de mèches avec de hauts responsables de CFAO Motors.
En complicité avec ces sociétés écrans, ils font des prestations rémunérées. Et, les montants amassés de cette pratique peu orthodoxe sont partagés entre les parties ; ainsi, chacun y trouve son compte. Selon nos informations, les prestations de ces fameuses sociétés sont pour la plupart des opérations fictives surfacturées. A en croire nos sources, cela existe depuis des années et plusieurs milliards de francs CFA auraient été payés à ces prestataires fictifs.
Aussi, pour faire prospérer les affaires, les responsables de CFAO-Motors n’hésitent point à casser la caisse pour soudoyer des agents publics. Ainsi, c’est un vaste réseau de corruption des directeurs administratifs et financiers des ministères et autres projets et programmes qui est mis sur pied.
En plus de ces pratiques peu recommandables, la société aurait dissimulée au fisc malien plus de 4 milliards de nos francs.
De plus en plus, ces pratiques des employés qui ont décidé de dénoncer l’attitude du directeur et ses complices.
A suivre.
Hamadoun KARA
Source: Azalaï Express