A la suite de son 2eme congrès, le parti politique Union des patriotes pour la République (URP) devient Alliance des forces démocratiques AFD, avec à sa tête Dr Modibo Soumaré. C’était samedi dernier au CICB, en présence de l’invité d’honneur Tiéman Hubert Coulibaly président de l’UDD et président de l’ARP.
Dans le souci d’unifier le parti URP et d’autres organisations politiques, le 2ème congrès statutaire de l’Union des Patriotes et de la République a pris la décision dans sa majorité de changer de nom. Ainsi L’URP devient AFD (L’Alliance des Forces Démocratiques). En son sein, se retrouvent plusieurs regroupements de femmes et des jeunes qui ont souci de militer au sein d’un regroupement politique. C’est pourquoi lors de ce congrès, les participants dans leur majorité ont donné le feu vert pour cette nouvelle appellation.
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« Le présent Congrès qui vient à un moment décisif de la vie de notre Nation », a déclaré le président Modibo Soumaré dans son intervention. Avant de faire le tour des maux que traverse le Mali actuel. Pour lui, le Mali actuel a besoin d’un sursaut national pour éviter la disparition de la nation.
Une nation en perte de vitesse, en panne peut être même en voie de disparition si un sursaut national n’aime pas le cœur des maliens et des maliennes.’’
Quant à la lutte contre le terrorisme, le président de l’AFD n’est pas passé par mille chemins: « Cela ne peut se faire sans des forces de sécurités engagées, résolument tournées vers le théâtre des opérations et mentalement armées pour vaincre l’ennemi. Les jeunes sur le terrain doivent être accompagnés et guidés par les colonels et les généraux. C’est triste de le dire, c’est à ce prix que nous gagnerons la guerre, pas par les théories où la majorité des responsables militaires se retrouveraient dans les bureaux climatisés à Bamako et dans les ambassades ».
De la Gouvernance et des réformes institutionnelles qui sont deux bombes à désamorcer, M. Soumare et l’AFD exigent pour le Mali ‘’une exemplarité des dirigeants et des leaders. En somme des dirigeants propres, une réduction drastique du train de vie de l’Etat, et l’application des réformes institutionnelles indispensables y compris celle de la Cour Constitutionnelle’’.
Il faut signaler qu’à l’issue de ce congrès, trois nouveaux bureaux ont été mis en place. Il s’agit de celui des jeunes avec à leur tête Mme Diarra Oumou Kanouté, celui des femmes dirigé par Mme Traoré Kadiaiatou Traoré et le bureau du comité exécutif confié à Dr Modibo Soumare, pour 5 ans.
