Pour la rentrée scolaire 2018-2019, les parents d’élèves sont à la recherche des fournitures à bon prix. Malgré que le marché soit bien approvisionné, la rareté de l’argent prive certains parents à répondre à la demande.
Lundi 1er octobre 2018 fut la rentrée des classes sur toute l’étendue du territoire national. Comme à l’accoutumée, les derniers jours avant la rentrée scolaire sont marqués par l’influence aux marchés de fournitures scolaires. Les parents d’élèves, accompagnés de leurs enfants, viennent, nombreux, faire des achats.
Après trois (3) mois de vacances, les élèves ont enfin repris le chemin de l’école, depuis lundi 1er octobre dernier.
Presque partout dans les marchés, le weekend dernier a été consacré à l’approvisionnement en matériels didactiques des apprenants.
Sur le marché, les kits scolaires (cahiers, ardoises, stylos, livres et autres) étaient bien fournis. Même si les parents d’élèves exprimaient le manque de moyens financiers pour les avoir.
Même constat, au grand marché de Bamako. A notre passage dans la journée du samedi dernier, l’affluence était abondante. Les clients marchandaient et criaient la cherté des prix.
Mais, cette année, l’atmosphère dans ces lieux était tendue, on constate plus de visiteurs que d’acheteurs, tout tourne au ralenti ; car « les temps sont durs », déplorent certains parents d’élèves.
Selon une dame, venue avec ses deux enfants au marché de Dibida, pour cette année, non seulement les fournitures sont chers mais aussi l’ouverture a coïncidé à un temps dur.
« Je suis venue avec ma fille et mon petit garçon voir si je pourrais, au moins, avoir quelques kits scolaires pour eux, mais vraiment ce n’est pas facile d’en avoir ; car, il n’y a pas assez d’argent pour acheter les fournitures que les enfants espéraient avoir. Mais que faire ? Je vais me contenter de ce que j’ai pour au moins en acheter quelques cahiers, les livres, les sacs etc.», a dit Maïmouna Tangara avec un sentiment de désolation.
Dans le marché en question, les acheteurs se faisaient rares vu la dureté des temps que la plupart d’entre eux crient mais qu’avec la rentrée les parents d’élèves sont obligés de faire quelque chose pour les petits.
« Vous-même vous voyez, il y a plein de fournitures mais les acheteurs sont rares. Ce n’est pas dû au coût des fournitures mais c’est parce que les gens se plaignent qu’il n’y a pas d’argent. Moi-même, je sais que les temps sont durs, heureusement que j’avais épargné une petite somme pour la rentrée. J’ai pu en avoir les fournitures de mes enfants », a témoigné Youssouf Traoré, venu acheter les kits de ses enfants.
Contrairement à certains parents d’élèves qui trouvent le prix des fournitures à la hausse cette année, le cas d’Oumar Diallo est encourageant.
«Je dois acheter les fournitures pour que mes enfants ne rentrent pas en classe les mains vides sinon, vraiment les fournitures sont chers».
Pour les prix, un vendeur nous affirme que les prix de sacs varient entre 1250 FCFA et 10. 000FCFA, les paquets de cahiers de 1250 F à 4000 francs selon le nombre de pages et la qualité des couvertures.
Quant aux livres scolaires, leurs prix vont de 500 FCFA (Syllaber) à 5000 FCFA. « Seulement c’est la pauvreté qui a gagné le terrain sinon les gens ne se plaignent aucunement des prix », a ajouté Mamoudou Koné, revendeur de fournitures de la place.
M.S
Source: Le Soft