A Sénou Sibiribabougou, l’école communautaire « Doniyasso », construite par le Japon, sur la demande de Comité de Gestion Scolaire (CGS) a été confisquée par Bakary Diarra, et ses complices.
L’école Doniyasso de Senou Sibiribabouou fait l’objet d’un bras de fer entre la population de la dite localité et M. Diarra et son complice DJIbrila Maiga. Bakary Diarra, homme politique actif dans la localité est mouillé dans plusieurs détournements de dons destinés à la communauté.
Financée et construite quelques années après 2007 par les Japonais, cette école a été totalement transformée en propriété privée de ces dites personnalités selon plusieurs sources.
Après avoir exigé le paiement des mensualités aux parents d’élèves, M.Bakary Diarra et Djibrila Maiga, ont monopolisé tous les avantages liés au fonctionnement de cet établissement à caractère public sans aucun compte-rendu à qui que ce soit
Pire, les noms de leurs femmes figuraient sur la liste d’un état de paiement des indemnités du personnel de ladite école qui dotait déjà des enseignants fonctionnaires des collectivités.
Après avoir passé plusieurs années passées à tirer tous les profits de cette école construite pour l’utilité publique, ces fraudeurs auraient commencé à chasser des élevés pour cause de retard de paiements des scolarités.
Opposé à cette pratique qui dépasse les bornes, un parent d’élèves sous le nom de Madou Diarra, a été convoqué au Tribunal de la commune VI du district de Bamako par Bakary Diarra pou un motif bidon.
Chose qui a mis en colère la population du quartier. L’affaire portée devant le tribunal de la CVI, le procureur a classé le dossier sans suite et a donné des conseils aux fraudeurs de remette le centre dans son statut d’utilité publique.
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Encore le Mercredi 03 Octobre dernier, jour de la rentrée scolaire, en voulant écarter quelques éléments de l’école qui ne partagent pas le même avis qu’eux, le Même Bakary Diarra a porté plainte contre certains enseignants à la brigade territoriale de Kalabankoro, avant de fermer les portes de l’école aux élèves.
Informé de la véracité de la situation par la communauté, le DCAP de Sénou a dépêché une équipe accompagnée par les forces de l’ordre sur les lieux pour procéder à l’ouverture forcée de l’école fermée trois jours après la rentrée scolaire.
Selon une source proche, l’école est présentement gérée par un comité de gestion de la communauté mais le dossier est sur la table du juge d’instruction. « J’interpelle les autorités du pays, sur ce genre de détournement d’une école d’utilité publique à des fins personnelles. Comment peut-on comprendre que deux personnes puissent confisquer un établissement scolaire au vu et au su de tout le monde comme ça? » , a pesté Madou Diarra
Rappelons que cette école a été créée et financée en 2007 par les japonais sur une lettre de demande d’ouverture d‘école communautaire des parents des élevés du quartier datée du 27 Juin 2007.
Après un premier échec de transformation frauduleuse des statuts et règlement de ladite école en privée, avec l’ex DCAP de Sénou, ces deux personnes ont continué à gérer ce qu’elles considèrent comme leur patrimoine personnel.
Adama Konaté
L’OBSERVATOIRE