Divisés et soupçonneux les uns contre les autres, les acteurs politiques préfèrent voir le bras droit du Colonel Assimi Goïta prendre la tête du futur organe législatif de la Transition.
Selon des indiscrétions, les bureaux du Colonel Malick Diaw et le domicile du vice-président, Colonel Assimi Goïtaa ne désemplissent plus. Des centaines de responsables politiques et associatifs y défilent, nuitamment, pour assurer, d’ores et déjà, aux hôtes, leur disponibilité à soutenir la candidature éventuelle du 1er vice-président du CNSP à diriger le CNT.
Ils estiment qu’il est établi que les militaires font partie intégrante de la Nation malienne et peuvent piloter des projets de réformes non partisanes pouvant aider à refonder l’Etat malien.
« Bien entouré par des politiques, le Colonel Malick Diaw peut aider à relever les défis du travail législatif requis pour cette Transition de 18 mois », confie l’un de ces cadres politique, qui jouit d’une expérience parlementaire avérée.
Et un autre d’ajouter qu’avec un politique à la tête du CNT, les fréquentes frondes qu’essuyait l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé (RPM) pourraient signer leur retour. Ce qui peut paralyser ou ralentir le rythme du travail parlementaire. « N’oublions pas non plus que Moussa Timbiné (RPM) a aussi été contesté au perchoir de la récente législature écourtée », a relevé un ancien député candidat à un siège au sein du CNT.
De tels soutiens ne cessent de se multiplier, avant même l’installation du CNT, au point que les observateurs parient que le fauteuil de président du CNT connait déjà son occupant.
Source: Mali-Horizon