En moins de 24 heures, les différents tweets du général démissionnaire de l’Armée malienne, Moussa Sinko Coulibaly, démontrent à suffisance que la matière grise du Coup d’Etat de mars 2012 n’est pas prêt à rompre avec la culture de coup d’Etat.
Dans l’un des tweets, le Général a présenté ses « condoléances aux familles des victimes, prompt rétablissement aux blessés », des attaques terroristes ayant perpétrés la vie à 25 soldats de l’armée régulière. Selon le rancunier du pouvoir d’IBK, « cette attaque confirme que la montée en puissance de l’armée malienne n’est qu’un grotesque mensonge d’État masquant une incapacité notoire du régime à restaurer l’appareil sécuritaire de la Nation« .
Là où chasser la naturel il revient au galop, le général ne s’est probablement débarrassé des gènes de coup d’Etat.
« Ma consternation est grande. La nation est meurtrie par l’incompétence du régime d’une médiocrité à nulle autre pareille. Il est temps de trouver des moyens pour mettre fin à cette gouvernance scabreuse« , s’est-il obstiné a tweeté avant d’avouer ses intentions : « Il est impérieux de mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du peuple« .
Ma consternation est grande. La nation est meurtrie par l'incompétence du régime d'une médiocrité à nulle autre pareille. Il est temps de trouver des moyens pour mettre fin à cette gouvernance scabreuse.
— هكر أخلاقي || سالم (@expert_1204) October 2, 2019
Il est impérieux de mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du peuple.
— هكر أخلاقي || سالم (@expert_1204) October 2, 2019
Le Mali n’est pas prêt pour un autre Coup d’Etat, le Général en est conscient. Mais il urge de se demander s’il use de ces tweets pour appeler à une révolte populaire contre le pouvoir de Bamako.
La Rédaction