Le Mali vit une crise depuis le lendemain du deuxième tour de l’élection présidentielle sanctionnée par la victoire du président sortant Ibrahim Boubacar Keita. Malgré une élection jugée très crédible par les observateurs internationaux et nationaux, certains candidats avec à leur tête Soumaila Cissé voient le contraire et disent ne pas reconnaitre le président élu par le peuple malien.
La démocratie exige le respect des règles qui la régissent. C’est du moins ce qu’on peut dire de l’attitude de l’opposition malienne qui souffle le froid et le chaud à la fois. L’intérêt général de notre pays doit primer sur tous les projets personnels.
Le président Ibrahim Boubacar Keita, lors de sa prise de fonction a tendu sa main à son désormais ex- challengeur l’honorable Soumaila Cissé, signe de bonne foi, afin de développer notre pays car selon lui beaucoup de chantiers de développement sont encore à réaliser.
L’opposition malienne refuse toujours de dialoguer avec les intermédiaires du président de la république et exige un dialogue direct avec le président IBK. On se rappelle de la démarche entreprise par le chef du gouvernement qui consistait à mener des consultations auprès des acteurs politiques pour faire face aux défis de l’heure.
Aujourd’hui, opposition et majorité doivent mettre leur ego de côté, pour sortir pays de ce dilemme. La majorité doit toujours tendre la main à l’opposition comme elle a toujours fait. La patrie avant le pouvoir. La classe politique doit de ce fait pense à l’avenir de la nation.
Dans les grandes puissances démocratiques, quand la patrie est menacée, toutes les parties se mettent ensemble pour trouver la solution. Ayons une démocratie constrictive et non destructive. Le Mali revient de loin, attaquée par un terrorisme qui n’a même pas épargné les soi-disant les grandes puissances militaires du monde en l’occrence la France et les Etats unis.
Il est grand temps que la majorité et l’opposition se mettent ensemble pour le bonheur des maliens afin d’avoir une union sacrée, gage de tout développement.
Seydou Diamoutene