Hier mardi 11 août 2020, la Place de l’Indépendance de Bamako a été le théâtre de la manifestation répétitive du M5-RFP. L’imam Mahmoud Dicko et ses acolytes sont sortie pour réclamer la bonne gouvernance.
Le district de Bamako est perturbé par la manifestation du M5-RFP. Malgré la médiation de la CEDEAO pour une sortie de crise sociopolitique qui vit notre pays, les responsables du mouvement et alliés n’ont pas accepté de faire profil bas.
Contrairement aux manifestations dernières qui se sont soldées par des morts et des blessés, celle-ci est tenue dans la non-violence. « IBK et son régime seront renvoyés dans les poubelles de l’histoire », vocifère l’ancien ministre d’IBK, Choguel Kokalla Maïga.
Depuis l’annonce du mot d’ordre par la M5-RFP, par peur certains ont peur de sortir. La ville de Bamako est moyennement paralysé, malgré un semblant de fluidité dans la la circulation, certains boutiques, transports, restaurants, entreprises et établissements de la ville étaient fermés, par crainte d’éventuelles violences ou faute de clients.
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Du côté des internautes, les avis divergents. « Nous voulons seulement que le Président démissionne, un point, c’est tout. Nous allons marcher pour demander encore une fois au Président de démissionner parce que nous ne voulons pas de lui comme président de la république du Mali », soutien Lamine Traoré.
Pour Moussa Sissoko, le dialogue est la seule porte de sortie : « J’invite tout le monde à rentrer à la maison, ce n’est vraiment pas en marchant que le président IBK va démission. Il faut les gens de la M5 comprennent que seul le dialogue peut résoudre leurs problèmes. »
La Rédaction
Le SOFT
