Le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Kéita multiplie des initiatives pour une sortie de crise au Mali. Vendredi, trois personnalités ont été désignées par le conseil supérieur de la magistrature pour siéger à la cour constitutionnelle.
Après une réunion de plusieurs heures entre le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita et le conseil supérieur de la magistrature, trois personnalités ont été proposées pour la nomination à la cour. Alors que le président IBK avait prononcé la dissolution de fait, il revient désormais au parlement désigner trois représentants.
Le quota de trois restants, constitutionnellement dévolu au président, ne viendra pas du palais puisque le chef de l’Etat a renoncé à cette prérogative. Conséquence, le ministre de la justice propose que la société civile s’octroie ce quota et appelle le parlement à emboîter le pas à IBK.
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Toutefois, le garde des sceaux invite le parlement à proposer une liste de dix personnalités qui servira de base de données pour cette désignation. La cour constitutionnelle, institution-clé au cœur de la crise, a été la cible de la contestation qui l’accuse d’avoir tripatouillé les résultats des législatives.
Le M5-RFP, pierre angulaire de la contestation, a rejeté le plan des chefs d’Etat de la Cédéao et insiste sur la démission du président IBK et de son premier ministre Boubou Cissé. « Ma démission n’est pas à l’ordre du jour », avait rétorqué le chef de la primature.
Source: Bénin Web TV