Ce lundi 27 juin 2022 démarrent les épreuves écrites du Diplôme d’Études fondamentales (DEF) sur l’ensemble du territoire malien. Alors que les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 invitent tous ceux qui ont la lourde tâche d’être responsabilisés au cours de ces épreuves au respect scrupuleux de la police de surveillance et du règlement des examens, le Syndicat National et de l’Education et de la Culture (SNEC) appelle les candidats à se détourner des pratiques malsaines pour y mériter de la nation.
Après les épreuves du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), la semaine dernière, débutent, ce 27 juin 2022, les épreuves du Diplôme d’Études fondamentales (DEF).
Dans son message à l’occasion, le porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, Ousmane Almoudou Touré, a remercié ses collègues pour « le courage, l’abnégation, la détermination et surtout le don de soi dont ils ont fait montre durant l’année scolaire ». Mais aussi pour leur esprit hautement patriotique et surtout leur lecture lucide de la situation du pays qui a permis d’aller à la suspension de l’ensemble des actions qui étaient en cours, le 10 janvier 2022. Cette suspension a permis d’obtenir cet apaisement dans le domaine scolaire. Il est bon de le rappeler.
Toutefois, Ousmane Almoudou Touré a attiré l’attention de ses collègues enseignants sur la responsabilité qui est la leur en ce qui concerne l’organisation des examens de fin d’année. « Pour qui connait le rôle de l’enseignant qu’il soit en classe ou dans le bureau, la responsabilité est grande et nous devons ensemble relever le défi en marquant d’une touche indélébile notre participation à ces examens après ceux qu’on a connus l’année dernière. C’est pourquoi, les syndicats de l’éducation invitent toutes celles et tous ceux qui auront la lourde tâche d’être responsabiliser au cours de ces épreuves, au respect scrupuleux de la police de surveillance et du règlement des examens. Aussi, ils doivent se démarquer de toutes actions qui concourent à la fructification de la fuite des sujets, de la fraude et à la propagation des faux sujets », a-t-il conseillé.
Cela y va de l’image de l’enseignant pour laquelle, ils se sont battus depuis des années pour la préserver et la redorer. Aux dires du porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, « chaque enseignant doit se considérer comme un acteur principal de cette construction ».
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Par conséquent, Ousmane Almoudou Touré attend du gouvernement des mesures idoines pour assurer et garantir la sécurité des enseignants sur le terrain. « Nous sommes intransigeants en ce qui concerne notre sécurité », insiste-t-il. Avant d’inviter « tous, pour des examens sans fraude, sécurisés et crédibles ».
Quid du SNEC ?
De son côté, le Bureau Exécutif National du Syndicat National et de l’Education et de la Culture (SNEC) recommande aux enseignants (surveillants) un sens de responsabilité face aux rudes épreuves liées à la « vigilance face aux tentatives malsaines, aux combines » pour faire échec à toutes les forfaitures.
Le BEN SNEC dit compter sur le calme et la sérénité des parents d’élèves, et les invite à s’éloigner des centres d’examens pour « garantir des épreuves propres et équitables ». « Vous avez consenti d’énormes sacrifices pour offrir à vos enfants des conditions d’études satisfaisantes au cours de l’année scolaire », rappelle Moustapha Guitteye, secrétaire général du SNEC.
Aux candidats, le ton est clair. « Les examens de fin d’année sont l’occasion d’évaluer vos compétences et les diplômes que vous obtiendrez récompense vos efforts personnels et vous préparera certainement à des études supérieures de qualité », a-t-il souligné. Avant d’ajouter : « Détournez-vous des pratiques malsaines pour y mériter de la nation ».
Du point de vue sécuritaire, le BEN /SNEC demande aux forces de sécurité d’être très vigilantes et strictes dans le cadre de la sécurisation des centres et des occupants surtout dans le contexte actuel.
Mariam DOUMBIA/ Icimali.com