Le projet « Defi Scolarisation des Filles » a invité ce lundi ses partenaires (départements de l’Education, des Affaires Étrangères et de la Promotion de la femme, projets, société civile), pour une rencontre d’échanges sur le plan de suivi des indicateurs du PRODEC2 et l’accès et le maintien des filles à l’école. |
Le cadre a abouti à la création d’une synergie entre les différents projets et programmes du domaine de la scolarisation des filles, pour plus d’efficacité dans les actions.
Les documents élaborés par la Cellule de Planification et de Statistiques du Secteur de l’Education ainsi que la Direction Nationale de l’Enseignement Fondamental, indiquent qu’en 2020, le taux d’achèvement du fondamental 1 pour les filles est de 45%. Un taux obtenu grâce à l’accompagnement de nombreux projets financés par les partenaires techniques et financiers du Mali. Il est jugé encore faible par les participants, qui invitent les acteurs sociaux de l’école à persévérer dans leurs actions, pour soutenir les efforts de l’Etat.
En effet, la 4e session du comité technique de mise en œuvre du projet « Défi Scolarisation des Filles » a eu lieu la semaine dernière sous la présidence de Mme SYLLA Fatoumata Cissé, Conseillère Technique au Ministère de l’Education Nationale. La rencontre s’est déroulée autour de trois thématiques à savoir la « stratégie et suivi-évaluation du projet », la « stratégie égalité femme/homme du projet », et le « plan d’action environnemental du projet ».
Les trois documents ont été présentés par Mahamadou GARBA, chargé du projet « Defi » au Canada. Il ressort de ses exposées que le projet, financé par Affaires Mondiales Canada, dans le but de promouvoir la scolarisation des filles, intègre dans ses actions, des activités génératrices de revenus pour les communautés bénéficiaires. « Défi » s’intéresse également à la sauvegarde de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique, à travers la création d’espaces boisiers.
Pour atteindre les objectifs attendus, des suivis réguliers des activités, suivis de rapports, se feront.
Le chef du projet « Defi Mali », Nouhoum Sankaré, a, à l’issue de la rencontre, recensé les suggestions et propositions faites par les membres du comité, dans l’objectif d’améliorer le contenu des documents.
Pour rappel, le projet « Défi Scolarisation des filles » va concerner les régions de Ségou, Mopti, Gap et Tombouctou, pour une période de 5 ans.
D.C.A avec MEN