Le Gouvernement du Mali se montre sensible à la situation des déplacés du centre, compte tenu de leur mauvaise condition de vie. Ainsi, 38 ménages dont 195 personnes déplacés à Faladjè et Niamanan ont été transférés au centre Mabilé à Sogoniko en commune IV du District de Bamako.
En effet, à la suite à des attaques dans leurs localités, des habitants du centre du Mali ont trouvé refuge dans deux camps à Bamako (Faladjè et Niamanan) dans la capitale malienne.
Il s’agissait pour eux de fuir les barbaries des bandits armés. Les conditions de vie étaient précaires dans ces parcs à bétails aux alentours de Bamako surtout avec la période pluvieuse. Ils étaient exposés sur le plan sanitaire. Grace aux efforts de l’Etat, ces personnes venues du Pays dogon ont été logées au centre de Mabilé de Sogoniko en commune IV du District de Bamako.
Ce sont 38 ménages dont 195 personnes à vivre dans ce centre. C’est la fin du calvaire pour eux. Car ils sont totalement pris en charge par l’Etat du Mali. Selon le responsable des déplacés, Tiémoko Traoré, ils sont totalement pris en charge par l’Etat. « Il y a d’abord l’eau et l’électricité sur le site. Il y a aussi l’infirmerie. Et nous travaillons de commun accord avec le centre de référence et le commissariat », explique-t-il.
Par ailleurs, Tiémoko Traoré note que les actions humanitaires ont permis de prendre en charge d’autres volets. « Il y a des denrées qui viennent. Ensuite il y a des personnes de bonne volonté qui ont quitté la France pour apporter des dons. Nous en félicitons beaucoup par rapport à la solidarité », reconnait-il.
Toutefois, malgré les efforts du gouvernement, une vingtaine de ménage vit toujours dans le camp de Niamanan. Sur ce point, le responsable précise que les familles avec beaucoup d’enfant ne sont pas concernées dans ce transfert pour éviter d’autres risques. Car, les enfants ne sont pas habitués aux maisons à l’étage. Donc il y a un risque que ces enfants tombent de l’escalier. C’est dire qu’il faut craindre l’insécurité à ce niveau des enfants. A noter aussi que les enfants des déplacés du centre ne suivent pas d’éducation scolaire contrairement aux autres enfants du pays. Tout comme les déplacés, le centre Mabilé est un lieu de refuge pour des sinistrés des dernières inondations enregistrées dans la capitale malienne.
Aminata Sissoko
Le Soft