Fausse rumeur ou réalité ? En tout cas, l’appel du journal en ligne ‘’Africa Kibaru’’ est sans appel. Il révèle que ‘’le président IBK a changé d’avis et mène des consultations discrètes auprès des partis politiques et des religieux proches du pouvoir, afin de libérer, sans procès, l’ex chef de la junte, le général Amadou Haya Sanogo et ses complices’’.
À en croire le site, le président IBK, auparavant opposé à toute idée de libération de l’ex chef de la junte militaire, le général Sanogo et de sa soldatesque, change d’avis et se dit prêt à accorder la liberté à ces derniers, sans la tenue du procès. « Des consultations discrètes par le cabinet présidentiel sont en cours », signale le site qui précise qu’il y a « des consultations discrètes autour des partis politiques et des religieux proches du pouvoir ».
À en croire Africa Kibaru, « le vendredi 19 juillet 2019, dans le cadre du dialogue politique, social et inclusif au Mali, sur ordre du président de la république Ibrahim Boubacar Keita, des consultations ont débuté avec les partis politiques et les religieux proches du pouvoir concernant le cas Sanogo et complices ». Aussi, le site ajoute : « Selon plusieurs sources confidentielles concordantes proches du palais présidentiel, le président IBK a donné son feu vert afin que le Général Sanogo et ses complices puissent bénéficier de la liberté sans procès, à la fin des travaux des assises du Dialogue politique au Mali ».
Toutefois, Africa Kibaru insiste que le président IBK ne veut pas être désigné comme l’initiateur de la libération du Gal. Sanogo et ses complices : « Des activistes, des journalistes et des religieux sont payés pour déclencher une campagne en faveur de l’élargissement des ex membres de la junte ».
Pour le site d’information, « le président Ibrahim Boubacar Keita ne souhaite pas être désigné comme l’initiateur du projet de mise en liberté des membres de l’ex junte, une stratégie a été élaborée pour faire semblant ».
Et le site de conclure : « Ainsi, des hommes politiques, des religieux, des activistes et des journalistes tous financés par le pouvoir, joueront la comédie pour demander la clémence au président IBK afin que la libération du général Amadou Aya Sanogo et complices soit accordée avant la fin des assises du Dialogue national ».
Mariam Konaré
Source: Nouveau Réveil