L’ancien chef du théâtre des opérations au plus fort de la crise septentrionale, Didier Dacko, n’aura résisté que quelques mois au commandement des forces conjointes du G-5 Sahel.
Il vient d’être emporté par l’impitoyable bourrasque de l’attaque djihadiste qui a soufflé le bâtiment emportant du même coup 4 éléments des FAMa et un civil malien. Le chef suprême des Armées, IBK, à beau tenter d’expliquer que l’épisode n’est pas une singularité malienne, ses pairs, réunis sur la question en marge du récent sommet des chefs d’Etat du l’UA, ont décidé de l’imputer à une carence de commandement. Ils ont par conséquent obtenu le retrait de la responsabilité des forces conjointes au Mali pour l’attribuer au Tchad.
Ce faisant, l’ancien Chef d’État-Major Général des Armées n’essuie pas seulement la déconvenue d’être déposé. Il l’est en outre sur fond de préjugés d’incompétence pour un officier dont les mérites avaient été fortement contestés déjà à sa nomination au poste de chef d’Etat-major général. Il lui était reproché de n’être jamais passé par une école de guerre.
La Rédaction
Source: Le Témoin