Les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, à travers une lettre circulaire rendue publique le 4 avril dernier, projettent de tenir une marche pacifique nationale, le 11 avril prochain, suite à l’échec des négociations avec le gouvernement.
L’école malienne traverse, depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, une crise caractérisée tantôt par des grèves des enseignants tantôt par celles des élèves ou étudiants. Cette crise n’a pas encore connu son épilogue ; car, les Syndicats et le Gouvernement sont toujours en divergence de vues sur certains points de revendications des enseignants.
Il faut souligner que les Syndicats de l’éducation, sentant le Gouvernement moins réceptif à leur méthode d’approche, ont décidé de changer de méthode de combat. Ils ont ainsi décidé de se mettre à la mode pour faire bouger les lignes. Ce, par la voie de la rue.
Ainsi, pour être pris au sérieux, après l’échec des négociations avec le Gouvernement, les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre projettent une marche à la date du 11 avril.
Aux dires d’Adama Fomba, Secrétaire Général de SYPESCO, cette marche, prévue pour le 11 avril prochain, est initiée par les Syndicalistes dans le but d’atteindre leurs objectifs. Des Assemblées Générales unitaires d’information et de mobilisation seront organisées, le mercredi 10 avril, dans les différents établissements, pour situer davantage leurs militants par rapport au contenu de ce dossier de marche pacifique qui se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, selon le Secrétaire Général.
Pour montrer leur détermination, Adama Fomba a, dans cette lettre circulaire, invité les Responsables syndicaux régionaux et locaux à prendre toutes les dispositions nécessaires afin que cette marche soit une réussite totale. A l’en croire, éventuellement s’il arrive à avoir une année blanche au Mali, la responsabilité incombera le Gouvernement.
Force est de comprendre par la motivation de ces Syndicats, si le Gouvernement n’arrive pas à prendre les mesures nécessaires pour relancer les négociations utiles dans l’intérêt de tous, une probable année blanche aura lieu au Mali.
Le Secrétaire Général a laissé entendre aussi que s’il arrivait que le Gouvernement plonge l’école malienne dans une année blanche, la lutte sera continuelle dès l’ouverture prochaine des classes. Une crise qu’on ne souhaiterait pas vivre encore au Mali.
M.S
Le Soft