Dans le souci d’apaiser la souffrance des usagers de la route quittant la Tour d’Afrique à Niamana, passant par Yirimadio et celle de Missabougou, le Gouvernement malien à travers le budget national a financé le viaduc de Yirimadio.
Situé à la périphérie Bamakoise, Yirimadjo est un des quartiers les plus peuplés de la capitale. Avec plus de 7000 habitants, ce quartier de la commune VI est devenu aujourd’hui un véritable casse-tête pour les usagers empruntant la route de la tour d’Afrique à Niamana, le marché de Yirimadio, est un mal nécessaire.
En effet, pour la plupart des populations de cette localité, le marché est nécessaire dans le cadre de leurs besoins quotidiens, généralement ceux ménagères. Mais ce qu’ils oublient, c’est le danger que ce marché représente contre leurs enfants et femmes qui se rendent quotidiennement sur le lieu, surtout en traversant obligatoirement la route.
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Construit pour la fluidité de la circulation dans la rive droite du District de Bamako, le Viaduc de Yirimadio, inauguré le 15 Novembre dernier par le premier ministre malien ChoguelKokallaMaiga, connait désormais un système de freinage automatique via le marché.
Selon Moussa Dicko, chauffeur de son état, « c’est une bonne initiative que le Gouvernement de construire ce Viaduc pour nous permettre de circuler en toute tranquillité et réduire les embouteillages sur cet axe ». « le Gouvernement doit aussi prendre des mesures pour que le marché ne dérange plus la circulation, sinon ça serait un effort qui n’aura servi à rien »
« C’est un soulagement pour nous les chauffeurs des gros porteurs. Nous étions parmi ceux qui ont le plus souffert sur cette route, nous sommes marginalisés, alors qu’on paye tous nos droits et taxes. C’est à 22h qu’on est permis de circuler sur cet axe et cela n’empêche qu ‘ arrivé au niveau du marché, on reste souvent jusqu’à 00 h voire 01 h », affirmait un autre témoin.
Et un habitant d’enfoncer : « Nos enfants et nos femmes sont exposés à toute sorte de danger en traversant la route. Si, mon enfant sort pour le marché, je n’ai pas l’esprit tranquille jusqu’à ce qu’il retourne à la maison. Je ne dis pas au Gouvernement ou aux autorités de faire déplacer le marché, il est nécessaire dans un quartier d’avoir un marché au plus près, mais de chercher une solution par exemple le passage au piéton pour protéger nos femmes et enfants contre tout danger qu’il peut y avoir sur ladite route ».
Oumar SAWADOGO, Stagiaire
L’Observatoire