Alors que les résultats provisoires du second tour des élections législatives ne sont pas proclamés, des recours s’annoncent déjà pour infirmer lesdits résultats.
-Par Icimali.com- Le dimanche 19 avril dernier, les Maliens étaient aux urnes dans le cadre du second tour des élections législatives. Le point de la situation électorale à mi-journée fait par le Premier Ministre Dr Boubou Cissé, au Centre de Gestion des Crises et Catastrophes (CECOGEC) où il s’est rendu pour s’enquérir de la situation de la Sécurisation des opérations de vote du 2eme tour des élections législatives, fait ressortir que le total des bureaux de vote non ouverts est de 216 sur 19 279 sur le territoire national, soit 1,12% de bureaux de vote non ouverts.
A Kayes, les 1976 bureaux de vote sont tous ouverts, Koulikoro enregistre 01 bureau de vote non ouvert sur 3544 à cause de menace terroriste contre le village Foulanibougou dans le cercle Banamba. A Sikasso, tous les 3769 bureaux de vote sont ouverts, il en est de même pour les 3096 bureaux de vote à Ségou, les 2965 à Mopti. A Tombouctou, sur 776 bureaux de vote, 48 sont non ouverts à cause du matériel et documents électoraux brûlés au centre Gossi, l’insécurité dans le village Gabero a empêché le déroulement du vote dans 34 bureaux sur les 555 à Gao. Dans la capitale bamakoise, tous les 2598 bureaux de vote sont tous ouverts.
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Sur le plan organisationnel, tout porte à croire que les scrutins se sont bien déroulés. Mais, les résultats compilés au niveau du Gouvernorat de Bamako créent l’inquiétude générale.
En effet, certains candidats contestent les résultats et entendent déposer des recours pour fraudes, bourrage des urnes, des achats de conscience, des agressions physiques, tentatives d’enlèvement, etc. En commune IV de Bamako par exemple, la liste UDD/PSDA conteste les résultats face à Moussa Mara. Scénario pareil en commune V entre le député sortant Moussa Timbiné et la liste d’en face. Son camarade Oumar Mariko de la SADI a déjà jeté le pavé dans la marre en annonçant la saisine de la Cour constitutionnelle.
Issa TANGARA/Icimali.com