Une chose est sûre : si le Mali retombait dans la crise, personne ne pourrait prédire les conséquences. Le Premier ministre, qui sent la menace, mène au quotidien des actions pour rassurer les populations. Profitant de son déplacement au nord et au centre du pays, il en a donné le ton, annonçant la tenue de la présidentielle le 29 juillet 2018. Non sans inviter les populations à aller voter pour qui elles veulent.
L’autre gage de bonne foi du gouvernement, c’est l’audit du fichier électoral. Une mesure qui devrait avoir l’assentiment de toute la classe politique pour des élections transparentes et apaisées. Tout comme l’adoption des propositions de modifications de la loi électorale. Malgré cette démarche, certains, notamment dans le camp de la mouvance présidentielle, s’ingénient à semer les graines de la violence alors qu’il faut impérativement travailler à apaiser les esprits avant, pendant et après le scrutin de juillet. Ils entrevoient derrière toutes les initiatives du chef du gouvernement, une manœuvre contre eux. Reste à savoir jusqu’à quand ils pourront avoir le courage de l’affronter à visage découvert. En tous cas, entre Soumeylou Boubèye Maiga et le parti présidentiel, on se regarde en chiens de faïence.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau