Mal inspiré, IBK, profitant de la demande de ses partisans à se représenter à l’élection présidentielle, a tancé ses anciens compagnons ou collaborateurs, les qualifiant à la limite d’ingrats et de traitres. Le locataire de Koulouba, qui a apparu à la télévision à la faveur d’une rencontre avec ses soutiens a donné l’impression d’un homme remonté et rancunier à la fois. Un de ses anciens ministres nous a opportunément rappelé que le président de la République a oublié que l’histoire de la politique au Mali est parsemée de perpétuelles traîtrises.
Cet ancien allié souligne qu’IBK a reproché à ceux qui ont quitté son équipe, le banquet de la République, les mêmes attitudes qu’il avait adoptées à l’Adéma/PASJ. Débarqué de son poste de Premier ministre, IBK n’a pas attendu longtemps pour claquer la porte du parti en vue de créer le Rassemblement pour le Mali (RPM).
Président de l’Assemblée nationale ayant soutenu une bonne partie du mandat d’ATT, il a décidé de changer de veste à quelques mois de la présidentielle de 2007, sans attendre de laver la vaisselle. Pour autant, personne n’a parlé de traîtrise ou autre chose. En, démocratie, on peut choisir de rester ou de partir, avec qui l’on veut et cela ne changera à rien. Surtout au Mali.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau