Le Mali a élaboré un projet de plan stratégique 2019 -2025 d’éradication de la peste des petits ruminants. Ce plan a fait l’objet d’une première validation technique en rapport avec l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Lors de la troisième Réunion du Comité Technique Spécialisé sur l’Élevage, l’Agriculture, le Développement rural, l’Eau et l’Environnement, le Mali a élaboré un projet de plan stratégique 2019 -2025 d’éradication de la peste des petits ruminants. C’était à Addis-Abeba du 24 au 25 Octobre 2019.
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la 34ème conférence du conseil scientifique international pour la recherche de la lutte contre trypanosomiases, des concertations sont en cours pour la mise en place de projets régionaux. Des concertations d’une part entre le Mali, le Sénégal et la Guinée dont la cartographie de la zone d’intervention (côté Ouest), et d’autre part entre la côte d’ivoire, le Mali et le Burkina Faso (Côté Sud). Une première réunion de concertation en Août 2018 et de pilotage des activités a été confiée au CIRDES.
Dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, notre pays a pris également les initiatives fortes dans le cadre du renforcement du PPP dans le sous – Secteur de la pêche et de l’aquaculture à travers la mise en place de cadre législatifs et règlementaires encourageant l’initiative privé et la promotion de l’investissement privé.
A cela s’ajoute la poursuite de la politique d’appui au secteur agricole par une politique de subvention des intrants et équipements agricoles pour mieux appuyer les petits producteurs , les femmes et les jeunes. Sans oublier également la poursuite de la mise en œuvre d’un cadre politique et une stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture dans le contexte sous régional et communautaire (UEMOA/CEDEAO/CILSS/UA) avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers.
Enfin, des jeunes agriculteurs modernes tournés vers le marché émergent avec à la clé l’intérêt de plus en plus grandissant du secteur privé pour l’Agriculture.
En matière d’investissement, dans le domaine des productions et des industries animales, le Mali a intensifié ses efforts pour mettre en place des infrastructures lourdes à travers les projets et programmes. Ces investissements ont portés essentiellement sur les aménagements pastoraux, les infrastructures de transformation et de commercialisation.
En effet, des investissements du secteur privé dans l’Elevage sont en pleine croissance, notamment autour des centres urbains. Il faut signaler des investissements importants du secteur privé à travers la construction d’un abattoir privé et une Usine de cuirs et peaux dans la région de KAYES et une soixantaine d’unité de fabrique d’aliment bétail à travers le pays.
L’Etat du Mali incite et accompagne des entreprises privées à investir dans les chaînes de valeur, dont les plus attractives sont la viande, le lait, la volaille, et les cuirs et peaux. Les conditions de commercialisations du bétail sont assez favorables. Deux (2) centres de service ont été mis en place pour faciliter l’exploitation du bétail.
Le Mali fournit du bétail sur pieds en direction de plusieurs pays africains, notamment les pays côtiers. Le flux monétaire engendré par ses transactions se chiffre à plus 86,145 Milliards de FCFA
Par rapport aux cuirs et peaux, les exportations contrôlées de 2018 sont de 961 464 pièces de cuirs et 313 837 pièces de peaux ovines et caprines en direction du Ghana, du Sénégal, de la côte d’ivoire, du Burkina Faso et du Niger. Ces exportations sont évaluées à 5,07 milliard de FCFA.
Rappelons que le Mali dispose d’une loi sur le bien-être animal. Les actions de sensibilisation sont des tâches quotidiennes.
C.ADOHOUN avec MEP
L’Observatoire