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Ethiopie: cérémonie en hommage aux 157 victimes du crash du Boeing 737

L’enquête sur le crash du vol ET 302 de la compagnie Ethiopian Airlines, avec notamment l’examen des boîtes noires par le Bureau français d’enquêtes et d’analyses (BEA) se poursuit. Ce dimanche 17 mars est également organisée, en Ethiopie, une cérémonie en hommage aux 157 victimes de la catastrophe. L’hommage est organisé en la cathédrale Kidist-Selassie d’Addis Abeba. Le Boeing 737 MAX s’est écrasé, il y a une semaine, à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale, alors qu’il devait rejoindre Nairobi.

La cérémonie d’hommage se déroule sans les corps des victimes car l’identification des passagers pourrait prendre encore six mois. Il faut, en effet, comparer l’ADN prélevé sur le site du crash à celui des familles. Les certificats de décès seront remis dans deux semaines. Les effets personnels des disparus seront, eux, rendus dans deux mois.

Données extraites avec succès

En attendant, l’enquête pour déterminer les causes de la catastrophe continue. Le BEA a extrait avec succès, samedi 16 mars, les données de la première boîte noire, le Cockpit Voice Recorder (CVR). « Elles ont été remises aux enquêteurs éthiopiens présents à Paris », dit l’agence française, ajoutant ne pas les avoir écoutées.

Cet enregistreur garde en mémoire les deux dernières heures des échanges entre pilotes ou avec les contrôleurs aériens, ainsi que l’environnement acoustique du poste de pilotage à savoir, conversations, bruits ou encore alarmes sonores.

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Le bureau français reprend, ce dimanche 18 mars, son examen de la seconde boîte noire. Le Flight Data Recorder (FDR) conserve les 25 dernières heures des paramètres de vol comme la vitesse, l’altitude, le régime des moteurs ou encore la position des commandes. « Selon le type d’avion, le nombre de paramètres varie de quelques dizaines à plusieurs milliers », explique le BEA.

Une reconstitution possible

Cet enregistreur est beaucoup plus abîmé. Néanmoins, la boîte est conçue pour résister à des conditions extrêmes. « Les données sont retirées avec succès dans presque 100% des cas », indique l’agence. Si ces dernières étaient partiellement effacées, le bureau pourrait se tourner vers le fabricant des enregistreurs pour essayer de les reconstituer.

rfi.fr

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