L’un des moments forts de la rencontre a été l’intervention d’Amadou Koïta, président du parti PS Yeleen Kura et ancien ministre sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). S’exprimant devant le chef du gouvernement et les responsables présents, M. Koïta a plaidé pour une gestion plus transparente et structurée de la Transition politique actuelle. « Qu’on ait un calendrier clair et précis pour la fin de la Transition », a-t-il déclaré avec insistance.
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Fin de la transition : L’ancien ministre Amadou Koïta hausse le ton

Le Centre de Formation des Collectivités Territoriales (CFCT) a accueilli, le jeudi 5 décembre 2024, une rencontre entre le Premier ministre, Général Abdoulaye Maïga, et les dirigeants des partis politiques du Mali. Organisée dans le cadre du Cadre de Concertation National, cette réunion visait à faire le point sur la révision des listes électorales de 2024 et à discuter des réformes politiques et institutionnelles indispensables pour la Transition en cours.

L’un des moments forts de la rencontre a été l’intervention d’Amadou Koïta, président du parti PS Yeleen Kura et ancien ministre sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). S’exprimant devant le chef du gouvernement et les responsables présents, M. Koïta a plaidé pour une gestion plus transparente et structurée de la Transition politique actuelle. « Qu’on ait un calendrier clair et précis pour la fin de la Transition », a-t-il déclaré avec insistance.

L’ex Porte-parole du gouvernement a rappelé que les délais de la Transition avaient déjà été prolongés à plusieurs reprises : « De 18 mois, on est allé à 24 mois. De 24 mois, nous sommes là aujourd’hui. » Face à cette situation, il a exhorté le gouvernement à prendre des engagements fermes pour permettre au peuple malien de retrouver son droit fondamental à choisir ses dirigeants à travers des élections libres et inclusives.

2025 : une année électorale incontournable

Pour Amadou Koïta, l’urgence est de garantir que l’année 2025 marque la fin de l’incertitude politique au Mali. « Ce que nous, nous demandons, en tant qu’acteurs politiques, nous sommes au mois de décembre 2024, est que 2025 soit une année électorale par excellence », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Que l’année 2025 ne soit pas clôturée sans que nous ne votons notre futur président de la République. »

Le président du PS Yeleen Kura a également insisté sur l’importance de respecter les aspirations du peuple malien : « Quel que soit Alpha, c’est un Malien qui sera président. » Cette déclaration traduit la volonté des acteurs politiques d’aboutir à un processus électoral inclusif, respectueux des valeurs démocratiques, et de consolider les acquis obtenus malgré les défis de la Transition.

Rencontre Gouvernement-Classe politique : Ce que le PM Général Maïga a dit aux acteurs politiques

Un appel aux autorités

Cette rencontre a permis d’aborder des thématiques cruciales telles que les réformes politiques et institutionnelles nécessaires pour asseoir un système démocratique durable. Pour les acteurs politiques présents, le temps presse. Il revient désormais aux autorités de la Transition de poser des actions concrètes pour respecter les engagements pris envers la communauté nationale.

Alors que le Mali s’approche de l’échéance décisive de 2025, les appels à la transparence, à la responsabilité et à la tenue des élections dans les délais prévus résonnent de plus en plus fort. Reste à savoir si cet élan collectif portera ses fruits et permettra au pays de franchir un cap décisif vers un retour à l’ordre constitutionnel.

 

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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