Pour développer la gestion des courriers dans l’Administration en minimisant les dépenses liées au papier et d’encre, une nouvelle forme de gestion électronique a été développée par l’AGETIC sous la direction du Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication. Plus d’une année après, les effets escomptés ne semblent pas au rendez-vous quand on tient compte du refus de débat des Responsables autour du projet.
Initié par l’AGETIC, eGESCO ou web de gestion de courriers développée dans l’Administration est visiblement confronté à des problèmes dont les Responsables ne veulent pas en parler. Depuis bientôt un mois, notre tentative d’en savoir plus sur le projet auprès de l’AGETIC est restée vaine. Preuve que ce qui avait été dit en termes d’avantages ne semble pas au rendez-vous.
En effet, eGESCO est une application développée par l’AGETIC et la technologie PHP combinée avec Oracle, servant au traitement des courriers ‘‘Arrivée et Départ’’, qu’ils soient ordinaires ou confidentiels. A en croire ses initiateurs, c’est un logiciel sécurisé, adaptable, facile à maintenir, évolutif et utilisable dans le réseau local.
Pour en savoir plus sur son effectivité dans l’Administration, nous avons rencontré le Chargé de communication à l’AGETIC. Pour lui, le projet connait une mise en œuvre mais pas à la hauteur. A sa demande, nous avions formulé un certain nombre de questions notamment sur l’état de sa mise en œuvre dans l’Administration, de son financement, les différentes structures où eGESCO est opérationnelle. En premier lieu, les structures relevant du Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication sont concernées.
De l’avis des observateurs, la fonctionnalité d’eGESCO dans l’Administration n’est pas visible. Ce qui, selon eux, expliquerait le manque de volonté dans sa mise en œuvre. Si la gestion électronique des courriers est opérationnelle dans les structures de l’Etat.
Selon un informaticien de la place, ce sont des milliards FCFA qui sont dépensés actuellement dans le papier qui seront économisés.
Ousmane MORBA
Source: L’Observatoire
