Economie

Gestion des finances publiques au Mali : Le Prem enregistre de bons résultats en 2018

Le département de l’économie et des finances a servi de cadre le jeudi 21 mars 2019 pour la 1ère session du comité technique du plan de réforme de la gestion des finances au Mali (PREM). L’examen et la validation des résultats enregistrés dans la mise en œuvre des activités de réformes au titre de l’exercice 2018 étaient les points inscrits à l’ordre du jour. 

L’ouverture de la session était placée sous la présidence de Modibo Maïga, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances, en présence de Samba Alhamdou Baby, Vérificateur général. On y notait aussi la présence de Boureima Allaye Touré, président du Conseil national de la société civile, des représentants des partenaires techniques et financiers et des responsables des
structures opérationnelles du PREM.

L’examen et la validation des résultats enregistrés dans la mise en œuvre des activités de réformes au titre de l’exercice 2018 étaient les points inscrits à l’ordre du jour. 

En effet, le rapport annuel 2018 du PREM révèle  que dans le domaine de l’optimisation des recettes fiscales, douanières et domaniales au 31 décembre 2018, 1.247 milliards FCFA (provisoire) ont été encaissés contre une prévision annuelle de 1.742,9 milliards FCFA par les différentes structures de recettes publiques, grâce aux mesures prises par le PREM. 

Selon les responsables de l’hôtel des finances, des progrès importants ont été enregistrés durant cette deuxième année de mise en œuvre du PREM qui, selon eux, a pour effet ultime l’optimisation et l’efficacité des dépenses publiques. Et cela vise atteindre des objectifs de croissance et de développement durable.

A en croire, Modibo Maïga, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances, les structures opérationnelles du PREM continuent de s’investir en vue de rendre notre système de gestion des finances publiques plus performant, conformément aux normes internationales.

« En termes de résultats, sur les 166 activités programmées au titre de l’année 2018, 95 ont été totalement réalisées, 37 sont en cours d’exécution et 34 autres, n’ont pas connu un début d’exécution, soit 79,5% en termes d’activités lancées ».

Il a déclaré que des recettes ont été engrangées grâce à la mobilisation optimale des ressources fiscales, douanières et domaniales s’est appuyée simultanément sur les leviers de l’extension du périmètre de la fiscalité intérieure. « La poursuite de la modernisation de la gestion des archives de la conservation foncière, du renforcement des systèmes d’information et l’intensification des actions de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ».

Au plan  des dépenses, M. Maïga dira qu’elles ont été marquées par la consolidation de la qualité de préparation du budget de l’Etat suite à l’adoption, à bonne date, du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2019-2021 par le gouvernement. 
Des mesures appropriées, poursuit-t-ils,  ont été prises pour rendre le système de gestion des dépenses publiques encore plus équilibré de l’exécution du budget.

« La régulation budgétaire s’est normalement effectuée à travers la mise à disposition des crédits, conformément à la trésorerie disponible aux fins d’assurer la bonne gestion des ressources publiques et d’éviter l’exécution de dépenses extrabudgétaires », a ajouté  le conseil technique du ministère de l’Economie et des Finances.

Modibo Maïga a révélé également que  le système de gouvernance et de la transparence financière a été visée par la mise à disposition renforcée de la documentation portant sur les finances publiques à l’intention du public dans le cadre du respect des dispositions du 2è alinéa de l’article 2 du décret d’application de la loi portant Code de transparence dans la gestion
des finances publiques.

Partant, il est revenu sur l’adoption par le gouvernement de cinq nouveaux décrets, en plus des seize textes de transfert existants, visant à impulser le rythme de transfert des ressources humaines, financières et matérielles aux collectivités territoriales. 

A. SISSOKO

La Preuve

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