Pour un « gouvernement d’union nationale de missions » découlant d’une contestation populaire, IBK voudra prendre le temps nécessaire pour que la montagne n’accouche pas d’une petite souris de…Taoudenit (maigre).
De sources crédibles, le nombre des CV des aspirants au gouvernement explose. Près de 150 CV seraient enregistrés, tous venus d’horizons divers (dont ceux des cadres politiques peu crédibles…), étant donné que c’est un gouvernement d’union nationale qui est annoncée. Des acteurs politiques aux cadres de la société civile, l’on se bouscule aux portillons pour arracher, enfin, le tire de « Monsieur le ministre » ou « Excellence… » pour les plus chanceux. Comme ce fut le cas de Tiébilé Dramé… Et qui a dit qu’il n’y a pas de « partage de gâteau » pour gérer nos pays d’obédience « gondwanaise » ?
L’accouchement de ce gouvernement est plutôt difficile et…douloureux, tant les premières… contractions tardent. Puisque l’on annonce qu’il y a des détails de quotas à régler d’abord, entre les différents regroupements politiques de notre « mangécratie », pardon, notre démocratie !
Et la réunion du lundi dernier entre le Premier ministre, Dr Boubou Cissé et les Secrétaires généraux des départements ministériels est un signal pour alerter sur le fait que le gouvernement ne sera pas accouché dans les prochaines heures. Les « affaires courantes » doivent continuer à être gérées.
Surtout que le président IBK est occupé, hier encore, au sommet sur le terrorisme à Nouakchott. Sommet auquel prendra part un certain Emmanuel Macron, dont les « leçons » doivent nous servir sous les tropiques !
Au retour d’IBK à Bamako, il y a aura encore un temps pour les derniers réglages et il se donnera le devoir de ne pas former un gouvernement pour mécontenter encore son peuple et surtout ses contestataires.
Bruno D. S.
Mali-Horizon