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Grande Gueule : Les 3 preuves indiscutables pour soutenir le départ de l’armée française

Dans une sortie sur son compte Facebook, le président du parti ADEPM  et membre du CNT, Aboubacar Sidick Fomba, avance « 3 preuves indiscutables pour soutenir le départ de l’armée française » au Mali

Au point 1, « l’incohérence et l’ambiguïté de l’opération serval ». Citant l’ex-président français François Hollande, selon lequel « l’opération serval est au Mali à la demande des autorités Maliennes en appui à l’armée malienne pour recouvrer l’intégrité territoriale au nord », Aboubacar Sidick Fomba estime comme Résultat que « l’armée Française s’associe aux mouvements politiques qui contestent la souveraineté du Mali et la suite est connue de tous »..

Au point 2, « l’échec de l’opération Barkhane dans ses 3 objectifs » qui « de lutter contre le terrorisme,  l’objectif est devenu continuer à mettre les pressions sur les groupes terroristes » entrainant par conséquent le « changement d’ambition et de stratégie », qui de « l’appui aux armées nationales du Mali , du Niger et du Burkina Faso, ces armées ont payé le plus lourd cet échec , et qui d’ « Intervenir en faveur de la population »,  « à ce niveau encore les populations ont été les plus massacrées donc une forme d’afghanisation au Mali ».

Au point 3, « la stratégie de la militarisation contre le terrorisme  qui a toujours échoué en Afghanistan,  en Syrie et même en Irak ».
« En conclusion le Mali paye cher cette pour zéro résultat », regrette le président de l’ADEPM, qui répond « non » à sa propre interrogation selon laquelle si on peut continuer à financer l’échec par plaisir ou par complaisance. « Alors ensemble célébrons le départ de l’armée française qui n’est pas un sentiment Anti français mais l’échec de la politique française au Mali. Et faisons le comme la France qui a célébré  le départ de l’armée Américaine  tout en prenant notre destin en main dans l’unité et dans l’engagement patriotique », conseille-t-il.

Et le membre du CNT de marteler : « C’est aux Maliens de prendre conscience que nous sommes sous-tutelle et que nous devons nous sacrifier pour construire notre nation et personne ne le fera à notre place. Evitons que cette transition soit un interimat ou un  passage de pouvoir , prenons le temps qu’il faut pour reconstruire notre pays à travers les véritables réformes en associant tout le monde sans exclusion aucune ».

El Cyrilito DACK/ Icimali.com

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