Le front social est en ébullition au Mali depuis près d’un mois. Les autorités de la transition n’ont pas bénéficié de cadeaux de la part des différents syndicats.La plus grande stupéfaction est venue de la grande centrale syndicale du pays. Il s’agit de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), dont la grève a des conséquences lourdes pour le l’économie du pays. Ainsi après avoir observé trois jours de grève dans le cadre de la satisfaction de ses doléances, la puissante centrale du pays est passée à la vitesse supérieure en déposant un autre préavis de grève. Pour les mêmes de doléances, elle va observer une grève de 5 jours à partir du Lundi 14 au vendredi 18 Décembre 2020. D’ici là, les négociations sont ouvertes entre le Gouvernement et l’UNTM. Les précédentes avaient échoué car le Gouvernement ne voulait pas prêter l’oreille sur le point saillant des points de doléances, à savoir l’harmonisation des salaires des travailleurs du pays.
En attendant, nous assistons à ce bras de fer. A côté de cela plusieurs autres secteurs sont aussi affectés par l’épidémie syndicale. Il s’agit du syndicat de santé qui a décrété 8 jours de grève de durée échelonnée comme suit : -72h (3 jours) du 25 au 27 Novembre 2020. -120 (5 jours) du 7 au 11 Décembre 2020 En effet le secteur de la santé a déjà entamé une grève de 3 jours depuis hier. Le secteur pénitentiaire n’a pas été épargné aussi du vent de front social car la synergie syndicale des surveillants de prison après les 4 jours de grève observés vient de déposer un préavis de grève de 10 jours soit 240 heures qui débuteront le 4 Décembre 2020. Comme on peut le voir, les autorités de transition ont du pain sur la planche car toutes ces revendications syndicales paralysent le pays et l’affaiblissent davantage. A suivre. Seydou Diamoutené 22 Septembre |