Pour le Président Ibrahim Boubacar Kéïta, candidat à sa propre succession, le développement du Mali, achever la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la Réconciliation nationale, se battre pour une jeunesse qualifiée, non laissée pour compte pour qu’elle ne soit pas laissée pitoyable au rendez-vous de l’Universel,…, sont ses ambitions pour le Mali. Interview !
L’OBSERVATOIRE : Est-ce que c’est important que vous soyez celui qui va être le Président pendant les cinq prochaines années? Est-ce que c’est important que vous continuiez votre mission ?
Le Président IBK: Ça, ce sont les Maliens qui vont décider ; si j’ai le droit et la légitimité devant les Hommes de faire un deuxième mandat qui va permettre de finaliser ce qu’on a commencé. Ce qui est le plus important pour moi, c’est l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et sa mise en œuvre, le développement. Quand vous voyez la route à quatre voies, c’est ça le développement. C’est que je souhaite partout au Mali. Ce n’est PAS le pouvoir pour le pouvoir qui m’intéresse.
J’ai été Conseiller du Président, Ambassadeur, Ministre des Affaires Etrangères, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale et maintenant Chef de l’Etat, je ne cours pas derrière le pouvoir, mais après le projet et ma mission pour le pays.
Il y a des gens du pays qui se disent que 5 ans avec le Président IBK, c’est un peu du temps perdu, ça ne va pas assez rapidement, pas assez de boulot, de formation,…
Qu’ils se souviennent de comment était le Mali quand IBK est arrivé, qu’ils se souviennent de cela, qu’ils se souviennent que le pays était parterre, qu’ils se souviennent qu’il y a aujourd’hui un Etat, un Etat respecté, que cet Etat dans les pays de l’UEMOA est le troisième.
Mais le Nord n’est pas sécurisé, le Centre….
Aujourd’hui, nous sommes à Kidal, les Forces Armées Maliennes sont à Kidal au coude à coude avec les anciens Groupes armées. Il n’y a plus de belligérance au Mali. C’est un progrès qu’on doit noter. Je vois que s’il y a un Chef d’Etat qui n’a pas à raser les murs, qui n’a pas à avoir honte, c’est bien le Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Et mon peuple le sait et le reconnait, c’est l’essentiel pour moi.
A part l’astuce qu’on peut faire, ça ne me gêne pas du tout. L’essentiel, c’est ma tâche, mon devoir, mon ambition pour le Mali et je les poursuis.
La jeunesse, je l’ai mise au pouvoir au Mali, mes deux Premiers Ministres ont été des jeunes, c’est connu dans l’Histoire du Mali. Je suis contraint de gérer la jeunesse du Mali, je suis en train de me battre pour qu’elle soit qualifiée, pour qu’elle ne soit pas laissée pour compte pour qu’au rendez-vous de l’Universel qu’elle ne soit pas pitoyable. Mais en dignité, la tête haute à l’instar de la jeunesse du monde. C’est pour cela que j’ai donné 13000 tablettes-ordinateurs aux jeunes maliens pour qu’ils se qualifient.
Les starters prizes, nous en avons également ici au Mali. Il faut que leur génie créateur se développe et s’épanouisse. Ce Mali-là est celui de mon rêve.
Recueillie par Cyril ADOHOUN
Source : L’Observatoire