Les activités d’appropriation du projet de constitution lancées le 15 mai dernier prendront fin le 30 mai prochain sur l’ensemble du territoire et dans les pays de forte concentration des Maliens établis à l’extérieur. Ces activités sont une réponse à l’exigence de vérité et de redevabilité à l’égard des Forces vives maliennes
Politique UNE

Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la refondation de l’État : « Le projet de Constitution véritablement voulu par le Peuple »

Les activités d’appropriation du projet de constitution lancées le 15 mai dernier prendront fin le 30 mai prochain sur l’ensemble du territoire et dans les pays de forte concentration des Maliens établis à l’extérieur. Ces activités sont une réponse à l’exigence de vérité et de redevabilité à l’égard des Forces vives maliennes.

La stratégie de vulgarisation a été lancée le lundi 15 mai dernier au CICB, à l’occasion de la session d’appropriation du projet de constitution a l’intention des acteurs de la presse et des médias sociaux. La cérémonie présidée par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a réuni des membres du Gouvernement dont le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Colonel Abdoulaye Maïga, son collègue de la Refondation de l’Etat, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Ibrahim Ikassa Maiga, celui de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Toureh, et le ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et Institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko.

D’entrée de jeu, le ministre de la Refondation de l’Etat, Chargé des Relations avec les Institutions, M. Ibrahim Ikassa Maiga, a fait un bref historique du Comité de Pilotage pour la Vulgarisation du Projet de Constitution, placé sous sa tutelle. Ce comité, dit-il, comprend deux organes : une Commission interministérielle d’orientation stratégique et une Cellule de coordination, chargées d’élaborer, de valider et de mettre en œuvre la conception scientifique et pédagogique des documents de référence et d’assurer l’organisation matérielle et l’encadrement sécuritaire des activités.

Comité de pilotage déjà en activités

Selon le ministre Maïga, ce Comité de pilotage s’est mis à la tâche depuis le 29 mars dernier pour produire les documents d’orientation, concevoir les supports de communication et préparer la phase de la mobilisation citoyenne pour une meilleure connaissance et appropriation du contenu du projet de Constitution. « Plusieurs sessions de présentation et d’immersion à l’intention des Ministres et de leurs collaborateurs au sein du Comité de pilotage ont permis de dégager une meilleure approche de la stratégie de vulgarisation du projet de constitution et d’initier des supports, tels que des notes de présentation, des sketches, des microprogrammes, des affiches, des flyers, dépliants, et autres éléments audiovisuels », a déclaré le ministre de la Refondation de l’Etat. Ainsi, les activités d’appropriation démarrées depuis lundi 15 mai dernier se dérouleront jusqu’au 30 mai prochain sur l’ensemble du territoire et dans les pays de forte concentration des Maliens établis à l’extérieur.

A LIRE AUSSI

Mali : Le référendum constitutionnel fixé au dimanche 18 juin 2023, les autres dates

Pour cette semaine qui s’achève, trois sessions d’appropriation ont été programmées à l’intention des forces vives de la nation à Bamako, des séances de vulgarisation dans les casernes et garnisons, dans les écoles et dans les universités à travers des leçons-modèles et des conférences, puis des missions d’appropriation dans les régions, ainsi que dans les pays de forte concentration des Maliens établis à l’extérieur, en présentiel ou par visio-conférence. « Toutes ces sessions sont animées, à titre principal, par les Membres du Gouvernement, appuyés par leurs collaborateurs, les Ambassadeurs et les Experts de la Cellule de coordination », a précisé le ministre Ikassa.

A en croire le Chargé des Relations avec les Institutions, la mise en œuvre de cette stratégie de vulgarisation gouvernementale répond à une exigence de vérité et de redevabilité à l’égard des Forces vives maliennes.

Parlant du processus ayant conduit projet de nouvelle Constitution dont notre pays s’apprête à voter en référendum le 18 juin prochain, le ministre de la Refondation de l’Etat dira qu’il a été inclusif, au regard du niveau de consultation, de participation, d’écoute et d’implication des populations ou de leurs représentants. « Il est incontestable que le projet de Constitution est le produit de larges concertations qui ont impliqué l’ensemble des acteurs sur tout le territoire. Jamais le processus d’élaboration d’une Constitution au Mali n’a été autant inclusif et participatif, que celui que nous vivons aujourd’hui », a-t-il martelé.

Et le ministre Ibrahim Ikassa Maïga d’expliciter : « Quand nous mettons en parallèle le processus d’aboutissement du présent projet de Constitution avec ceux des trois Constitutions de 1960, 1974 et 1992 que nous avons connues jusque-là, nous pouvons affirmer, sans risque de se tromper, que nous avons là entre nos mains le projet de Constitution véritablement voulu et élaboré par le Peuple malien ».

De passage, le ministre Maïga a salué l’engagement patriotique et l’engouement nourri des Forces vives maliennes, de l’intérieur et à l’extérieur, qui, à ses dires, se sont déjà mises à la tâche pour partager le contenu novateur et fécond du projet de Constitution, à travers débats, forums populaires, meetings, conférences, émissions médiatiques, dans toutes les langues nationales.

Le projet de Constitution a été présenté et expliqué par l’expert Harouna Diallo, aux hommes de médias. Les échanges ont été riches et fructueux dans le sens d’une meilleure appropriation dudit projet de Constitution, instrument à vocation fondatrice du Mali Koura.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *