Un réseau constitué de huit malfrats, consommateurs et vendeurs de drogue vient d’être démantelé, le 12 août 2019, par les éléments du commissaire principal, Santigui Kamissoko, du 2ème Arrondissement de Kati dans une maisonnette au bord du marigot de Mamahira à Kati Farada. Le cerveau du gang O T surnommé « malfrat » et les autres sont B K dit « merclin », B S nommé « mandeka », S C appelé « ciment », M K D, B W, L T, D K. Après leurs arrestations, une quantité importante de cannabis, de marijuana et de pistolets de fabrication artisanale ont été retrouvés dans leur refuge.
Depuis un certain temps, les plaintes se multipliaient au Commissariat du 2ème Arrondissement de Kati pour des cas d’attaque des boutiques, de vols de motos dijakara, de téléphones portables et autres objets de valeurs à Kati et environnants immédiats. Alors, O T, « malfrat » et ses hommes, qui étaient nouvellement installés à Fadara dans une maisonnette faisaient l’objet de cris de colère des familles avoisinantes.
C’est ainsi qu’une tierce personne avisa le Commissariat de la présence des individus suspects qui consommaient régulièrement du Cannabis au bord du marigot de Farada – Mamahira à 3 Km du poste de contrôle de Kati. Aussitôt, les limiers ont effectué une décente sur le local de ces malfrats qui venaient tout juste de sortir de différentes Maisons d’arrêt de Bamako, de Kita, de Kati et Diéma avec des attestations de purge de peine. Au cours de l’opération, le 12 août 2019, la police a pu mettre la main sur six éléments dudit réseau et une importante quantité de produits stupéfiants a été saisie (cannabis, cachets, et de la marijuana) mais aussi un pistolet de fabrication artisanale pour les braquages.
Les deux autres dont O T le cerveau « malfrat » qui ravitaillait les revendeurs et les consommateurs de drogue était en déplacement sur Kita et S C dit « Ciment » était à Kayes pour les mêmes missions. Ils ont été arrêtés aussi à leur arrivée grâce à la vigilance des éléments du commissaire principal, Santigui Kamissoko, du 2ème Arrondissement de Kati. Parmi eux, certains sont des chauffeurs opérant au poste de contrôle de Kati et sur la ligne Kati-Bamako qui donnaient des renseignements sur les mouvements des usagers. En tout cas, actuellement, ils ont été transférés au Tribunal de grande instance de Kati.
Moussa Dagnoko
Le Républicain