La marmite politique du Mali bouillonne déjà alors que la campagne pour la prochaine présidentielle n’a pas été officiellement déclarée ouverte. Les futurs candidats commencent à mettre la charrue avant les bœufs en sillonnant le pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest à la rencontre des maliens. Le message véhiculé au cours de ces pèlerinages politiques est clair. Il s’agit de faire avaler aux maliens la pilule à partir de laquelle l’heure du vrai changement va sonner.
Ce n’est un secret pour personne que le Mali aujourd’hui se débat dans les terribles conséquences de trente années d’atermoiement démocratique avec le sinistre tableau d’un pays qui peine à sortir d’un marasme économique indescriptible. La dislocation du territoire national à cause des agissements des GAT, l’effritement de l’autorité de l’état sous le poids de la corruption et de la délinquance financière des élites, l’absence d’un leadership politique transcendant, l’incivisme et l’irresponsabilité ont largement contribué à la chute du Mali dans un gouffre béant.
S’il y a une candidature qu’il faut prendre au sérieux selon certains milieux de jeunes qui caressent le vœu de l’installer dans le fauteuil présidentiel, c’est bien celle de Moussa Mara, un homme qui n’est plus à présenter tant son expertise en matière de gestion est avérée.
Une bonne partie de l’opinion nationale et même internationale a eu à reconnaître maintes fois que le Président sortant du parti Yèlèma et non moins ancien Maire de la commune IV du District de Bamako est différent des autres hommes politiques. Son amour incontesté et incontestable pour le Mali, a-t-on appris de diverses sources, a franchi toutes les frontières. Il a mis tout le monde d’accord là-dessus un nombre incalculable de fois à travers des actes qu’il a eu à poser lorsqu’il était Ministre de la République puis Chef du Gouvernement. C’est dans l’exercice de cette haute fonction qu’il a effectué une mission qui s’est mal terminée à Kidal. Des langues acerbes ont profité de cette tragédie Kidaloise pour le vilipender.
Comme jeune Maire de la Commune IV, il a fait bouger les choses à un rythme effréné. Aucun quartier de la circonscription communale n’a été oublié. Le visage de l’hôtel de ville a considérablement changé à la satisfaction générale des populations.
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Jeune très clairvoyant, expert-comptable chevronné, bosseur incomparable et titulaire de plusieurs dossiers, l’homme d’état malien dont le sens élevé de la justice et de la responsabilité est connu de tous les maliens, a succédé à Oumar Tatam Ly à la Primature le 05 Avril 2014, devenant à 39 ans le plus jeune Premier Ministre de l’histoire du Mali. Toute chose qui rentre en droite ligne dans la citation de Pierre Corneille dans le Cid. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » Les défis qui interpellent le Mali ne lui sont pas étrangers.
Il s’agit entre autres du retour définitif de la paix et de la sécurité dans notre pays pour lequel Moussa Mara a une batterie de propositions.
Des engagements
Au plan économique, les données sont claires. Il faut remettre le pays au travail en sévissant contre l’absentéisme et les retards chroniques dans les bureaux, ateliers, usines et entreprises. La lutte contre la corruption, le pillage à outrance des ressources de l’état, les détournements de deniers publics sera menée à tous les niveaux sans complaisance aucune, condition sine qua non d’une augmentation conséquente des salaires.
Le candidat Mara entend développer les infrastructures de base et l’énergie. Il propose de gagner le pari du désenclavement intérieur et extérieur en construisant des routes dignes de ce nom.
Au plan politique, une urgence s’impose pour l’ancien Premier Ministre. Il s’agit de réduire au maximum la taille des partis politiques et le train de vie de l’Etat. Combattre la fraude électorale sous toutes ses formes et avec la dernière rigueur constitue une de ses priorités.
Pour plus de transparence et d’efficacité le fondateur du parti Yèlèma opte pour l’émergence d’une Assemblée Nationale Newlook.
En effet bon nombre de maliens ont constaté depuis fort longtemps que les parlements successifs de notre pays ont montré leurs limites. Ceux qui adorent se faire appeler honorables n’ont fait que revêtir leurs costumes de députés affairistes, totalement soumis au pouvoir exécutif. Ils n’ont fait qu’étaler sur la place publique leur cupidité et leur penchant immodéré pour les intérêts personnels au détriment de ceux du peuple qui les ont mis en place et auquel ils sont tenus de rendre compte. Il est grand temps de voir émergée une nouvelle race de députés patriotes, honnêtes, désintéressés, compétents, consciencieux ayant toujours un regard critique et non complaisant sur l’action gouvernementale, travaillant exclusivement pour le peuple et non l’inverse.
Le candidat Moussa Mara fait partie de ceux qui pensent que l’école malienne a perdu son lustre d’antan. La performance et le sérieux qui la caractérisaient, ont laissé la place à la violence, à la médiocrité et à la morosité.
Des solutions aux défis du moment
Jadis considérés comme de véritables havres de paix, les établissements scolaires maliens sont devenus des espaces de contestations et de véritables déserts à cause des arrêts de travail prolongés observés par tantôt les élèves et étudiants, tantôt les enseignants rendant ainsi dépeuplés les espaces scolaires.
Les campus universitaires sont devenus des champs de bataille rangée entre étudiants. Les armes redoutables y pullulent.
Oui, longtemps abonnés aux sorties intempestives et massives, les apprenants maliens sont crédités de nos jours d’un niveau intellectuel évoluant entre mal et nul.
S’il y a un problème qui coupe le sommeil au candidat Moussa Mara, c’est bien celui de l’emploi. Aucune politique digne de ce nom n’a été mise en place pour résoudre l’épineuse équation. Les jeunes à tous les niveaux sont condamnés à vivre de subsides, à se prostituer, à mendier, à sombrer dans la délinquance, la criminalité, l’alcoolisme et la drogue parce que rien de concret n’a été entrepris pour les aider à construire leur avenir. Au pire des cas, ils choisissent d’arpenter les déserts et les mers au péril de leur vie pour aller en Europe à la recherche d’une vie meilleure. Les conséquences sont hélas dramatiques.
S’agissant de la gestion du foncier, l’échec est encore plus patent. Le tripatouillage des parcelles, leur attribution et leur vente est devenu le casse-tête social du siècle.
Pour relever autant de défis majeurs qui entravent le développement de Ba Maliba, l’homme qu’il faut comme Président de la République en 2022 est sans conteste Moussa Mara. Expert- Comptable de formation, il a exercé par le passé les fonctions de Maire, de Ministre de la République et de Chef de gouvernement. Avec autant d’expertise, il peut répondre aux aspirations des maliens.
Certaines langues acerbes lui conseillent d’éviter des faux pas dévastateurs comme son intervention déplacée contre le speech onusien du Premier Ministre par intérim Abdoulaye Maiga. Il y a aussi ses descentes fréquentes dans les milieux et cultes religieux à la quête d’électorat.
Si les hommes et les femmes du Mali lui accordent leurs suffrages, ils ne seront pas déçus.
Le sérieux, le savoir-faire, l’esprit patriotique et le sens des responsabilités qui le caractérisent seront déterminants dans cette aventure présidentielle pour enfin propulser le Mali dans le cercle fermé des pays émergents.
Le Baron
L’Observatoire