Ils n’étaient pas d’accord au départ. Mais, au finish, ils sont venus et ont pris part au dialogue national inclusif sur l’avenir de la nation. La CMA donne une leçon politique à l’opposition.
Ils étaient là, pas parce qu’ils sont d’accord, mais, ils étaient là pour exprimer leur désaccord et voir ensemble comment transformer les désaccords en accords. C’est la leçon politique donnée par la Coordination des Mouvements de l’Azawad à l’opposition politique de Soumaïla Cissé et compagnie qui ont décidé de boycotter le dialogue national inclusif. En plus de la CMA, le Gatia a décidé, lui aussi, de participer à ce dialogue national.
Tous sauf finalement le clan des Soumis notamment le collectif des vaincus de la dernière élection présidentielle et leurs alliés. C’est aussi les explications données par le représentant de la CMA pour justifier le fait que son mouvement a finalement décidé de participer au dialogue national.
Pour lui, la CMA en est l’exemple. Même si on n’est pas d’accord, il faut venir discuter avec les autres. L’imam Mahmoud Dicko lui, ne va pas par le dos de la cuillère : ils sont absents, mais nous sommes là et nous parleront en leur nom. Finalement, est-ce une bonne chose pour l’opposition d’être absente d’une rencontre où on parle du Mali et de son avenir ?
Sinaly