La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) devient de plus en plus un sujet controversé. Entre ceux qui exigent son départ et ceux qui s’y opposent, l’Etat reste le seul arbitre. Pour le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH)-Mali, « la présence ou le départ de la MINUSMA n'aura aucun impact sur l'obligation de l'Etat du Mali à respecter ses obligations nationales et ses engagements internationaux en matière de droits humains ».
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La CNDH-Mali appelle au respect des libertés fondamentales face aux pratiques préjudiciables

La Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali (CNDH) a émis un communiqué (N°0023-2023/CNDH-P) exprimant sa vive préoccupation à l’égard des pratiques qui portent atteinte aux droits et libertés fondamentaux, en particulier les libertés d’opinion, d’expression, de presse et d’association.

Bamako, le 22 Décembre 2023 – La CNDH condamne fermement certains actes, écrits, propos et slogans qui remettent en cause l’exercice de ces droits, soulignant que de telles actions sont contraires aux principes énoncés dans la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Dans ce communiqué, la CNDH rappelle l’obligation qui incombe à l’État de garantir le respect des droits et libertés susmentionnés en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance, conformément à la réglementation en vigueur. Elle appelle également le Gouvernement à observer un meilleur respect des droits humains, du droit international humanitaire, et des libertés fondamentales en particulier.

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La Commission exhorte également les populations et les médias « à s’abstenir de tout écrit, discours, propos ou slogan incitant à la haine et à la violence ». Elle souligne l’importance d’une retenue accrue et de la cohésion sociale pour éviter tout trouble susceptible d’engendrer des abus et des violations des droits humains.

Le Président de la CNDH-Mali, Aguibou Bouaré, a insisté sur la responsabilité partagée de la protection des droits de l’Homme. Il a souligné que la préservation de ces droits nécessite la coopération de toutes les parties prenantes, y compris l’État, les médias, et la société civile.

Somme toute, la CNDH-Mali appelle à la vigilance collective et à l’engagement en faveur du respect des droits fondamentaux pour assurer la préservation d’une société équilibrée et respectueuse des principes démocratiques.

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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