Mercredi 16 Mai 2018, les syndicats du chemin de fer ont, avec le soutien de certaines associations, observé une journée de grève dont l’objectif consistait à réclamer 4 mois d’arriérés de salaire.
<< Cela fait quatre mois que nous ne sommes pas rémunérés. Depuis le mois de Février jusqu’à nos jours, nous n’avons perçu aucun salaire >>, a révélé un employé gréviste du chemin de fer. Selon certains cheminots que nous avons approchés, cette grève est due à l’échec de toutes les démarches et du préavis de grève entrepris par les syndicalistes auprès du gouvernement malien. Ces démarches n’ont malheureusement pas abouti. À les en croire, cette situation résulte d’échec de la phase transitoire à la suite de la gestion du rail par les cocontractants concessionnaires du Mali où les autorités Maliennes sont censées répondre aux besoins de ses travailleurs cheminots. Pour eux, le gouvernement a failli à ses obligations parce qu’il a été incapable de payer ses employés. A cela s’ajoutent les problèmes d’outils de travail et notamment quelques locomotives et les véhicules de travail pour faciliter leurs moyens de locomotion. Les grévistes disent que le gouvernement Sénégalais a, à travers le président Macky Sall, débloqué une somme de 600 millions qui pouvait néanmoins permettre aux autorités Maliennes de satisfaire en partie, certaines de leurs doléances. Les cheminots manifestants vont plus loin encore en ajoutant que << deux usines de Diago ont délibérément demandé à un moment donné au gouvernement, la réhabilitation de certaines locomotives du Trans –rail dont à présent, ils ignorent la suite. À noter que parmi les associations de soutien aux hommes du rail, il y avait le représentant du FARK, M. Dramé, qui leur a affirmé son engagement et toute sa détermination à faire tout son possible pour qu’il y ait satisfaction concernant les doléances portées par les syndicalistes du Trans-rail.
Nous rappelons que l’accalmie est revenue après des négociations avec la délégation du ministère chargé du transport. Cette délégation a étéreçue par les membres du syndicat des cheminots.
Mamadou Diarra, stagiaire
Source: Le Pays