Sous le haut patronage du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita s’ouvre ce samedi 20 avril 2019 le troisième congrès ordinaire du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM). Le thème retenu est: « La réconciliation sous la paix ».
Ce samedi 20 avril: Aux environs de 10 heures, la grande salle de 1000 places du Centre International des Conférence de Bamako est archicombre.
10h 17 entre: le président du HCIM sortant Mahmoud Dicko et son adjoint Chérif Madani Haïdara adulé par les fidèles, font leur entrée.
10h20: le Chef de l’Etat IBK, en boubou et bonnet bazin blanc, fait son entrée sous les applaudissements des fidèles musulmans qui scandent: « IBK », « Boua Tabla ».
Au podium, le Chef de l’Etat entouré de président sortant du HCIM l’imam Mahmoud Dicko, l’imam principal de la mosquée central de Bamako, le président de la commission d’organisation.
Tout a commencé par une prière d’ouverture implorant Allah à le refuge contre Satan le maudit et contre tout comportement déshonorant Allah. « Nous introduisons le congrès sous la bénédiction d’Allah », a déclaré l’imam.
Dans son allocution, le représentant des familles fondatrices de Bamako a fait comprendre « nous sommes tous des Musulmans ». Celui-ci a placé le congrès sous la protection divine.
La Maire de la Commune III a salué le rôle des leaders religieux dans l’encrage de la paix au Mali. « Nous avons soif de la paix, nous avons besoin de prier pour la Paix », a-t-il indiqué. Tout en plaçant le congrès « sous le signe de la paix et de la cohésion ». Avant d’ajouter: « La promotion de la paix doit être notre credo, quel que soit notre bord politique ».
De son côté, le président de la commission d’organisation a précisé les différentes organisations participantes, les délégations. Sans oublier les différentes commissions.
Prenant la parole, le président sortant du HCIM, l’imam Mahmoud Dicko a présenté toutes les excuses du HCIM pour avoir oublié d’inviter les frères des autres confessions religieuses: le Cardinal Zerbo et les protestants. « Ils auraient être là pour partager ce moment de communion avec nous, pour la paix et la réconciliations« , a-t-il souligné.
Il a remercié le Chef de l’Etat de sa présence à la cérémonie. Il remercié le Gouvernement qui a pris l’entièreté des frais d’organisation du congrès. « Nous avons le moyen de relever le défi de la paix. Le Mali regorge de ressources nécessaires pour relever ce défi« , a martelé l’imam Dicko. Aussi-t-il appelé les futurs membres de l’institution religieux et les fidèles musulmans à rester unis autour du bureau entrant.
Avant d’entamer son discours, le Président de la république a récité quelques sourates en arabe. IBK a sollicité la proximité de Allah pour un congrès réussi. « Qu’allah, Dieu de Miséricorde, de Grâce,… nous accorde la paix. Rends-nous plus unis » a-t-il imploré. Car tout obéit à son organisation.
IBK a salué les humilités de l’imam Dicko en présentant ses excuses aux frères des autres confessions qui n’ont pas été invités à l’ouverture du congrès. « Que l’unité soit préservée », a jouté le Chef de l’Etat.
« Vous (Dicko) avez su gérer avec brio l’institution…Malgré nos divergences, malgré nos fâcheries, nous demeurons frères. Nous sommes appelés à faire le chemin ensemble, que tu veuilles ou que je veuille, ou pas, sur cette terre bas », a déclaré Ibrahim Boubacar Kéita. Selon IBK, il est temps que tout Musulman condamne les attaques ignobles au nom de l’Islam.
La riposte militaire est indispensable, dira IBK, qui rassure que le gouvernement met et continuera de mettre tous les moyens pour y parvenir.
Il a informé les congressistes de ses échanges avec la classe politique, la veille du congrès, pour une sortie de crise. Dans le cadre de la concertation, IBK garde sa main tendu qui s’étend d’ailleurs à d’autres pour que la paix triomphe.
L’ouverture du congrès a pris fin par une prière de clôture exécutée par l’imam de la grande mosquée de Bamako, monsieur Kallé.
CYRIL/Icimali.com