Sur le chemin de retour, des chantiers poussent sur le flanc de la colline de Badalabougou, communément appelé »colline du savoir ». Là également, des chantiers de constructions illicites poussent comme des champignons.
La scène n’a pas échappé à l’œil vigilant de Mohamed Moustapha Sidibé. Accompagné du Directeur général de l’urbanisme, et son collègue de l’Habitat, le ministre a pu voir de plus près des grosses machines, bulldozer, en train de grignoter sur la colline pour en faire de terre de construction. Révolté face de tels actes d’incivisme, le chef du département de l’Urbanisme, pragmatique qu’il est, n’a pas tardé à prendre les dispositions provisoires qui s’imposent.
Sur son instruction, le Commissaire principal Idrissa Sangaré du VI ème arrondissement et son adjoint Adama Diarra, ont saisi les machines travaillant sur le chantier pour des fins d’enquêtes.
De l’avis d’un responsable de la Direction nationale de l’Urbanisme, les chantiers en questions sont totalement hors la loi. Car explique-t-il, les auteurs de ces chantiers n’ont aucun document légal pour se permettre de constructions »anarchiques ». « Ils n’ont ni autorisation d’aménager sur le flanc de la colline, encore moins la permis de construire ».
Au moment où la délégation décollait le commissaire et son adjoint faisaient évacuer les lieux.
Mohamed Naman Keita
Source: 22 Septembre