Les organismes internationaux opérant au Mali seraient-ils à leur tour atteints du syndrome de la course effrénée au foncier. La question est d’autant moins superflue que les demandes de terres commencent à paraître agaçantes pour les services des domaines.
À Gao, selon nos sources, c’est la Minusma qui pointe le nez pour plusieurs hectares destinés à des besoins qui en disent long sur ses intentions de maintenir plus longtemps au Mali.
Des sollicitations domaniales similaires émaneraient également du G-5 Sahel, notamment dans la capitale malienne où il s’est installé contre vents et marées, ainsi qu’à Mopti où on le croyait définitivement décampé.
Quoi qu’il en soit, pour un pays dont les besoins en parcelles sont accentués par la politique du logement, la satisfaction des requêtes exprimées par les partenaires internationaux commence à être problématiques pour services concernés. Faut-il procéder par cession ou par attribution des terres convoitées ?
Selon nos confidences, la réflexion va bon train au sommet de l’Etat, dans un contexte où les esprits sont hantés par les équations crées par les prétentions de l’ASECNA sur la zone aéroportuaire : concilier les prétentions de cette organisation régionale avec besoins vitaux des habitants du District.
Le Témoin