Politique

Le ministre Thierno sur le Dialogue national inclusif : « Le Mali peut et doit se retrouver »

Après les musulmans à la grande mosquée, vendredi dernier, c’est au tour des fidèles chrétiens de prier, ce dimanche 15 décembre 2019, avec une touche particulière, pour le retour de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. C’était en présence du ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO, qui s’est successivement rendu, dans ce cadre, à l’Eglise évangélique et protestante de Bamako-Coura et à la Cathédrale de Bamako.

« Nous sommes ici, ce matin, pour solliciter le soutien et l’accompagnement des églises, à travers les prières et les invocations du Seigneur, le Maître de l’Univers, pour qu’au sortir du Dialogue national inclusif, dont les travaux ont débuté hier samedi pour durer une semaine, les Maliens puissent se pardonner et aller de l’avant, en recréant le vivre ensemble qui faisait le bonheur de tous et de chacun», a justifié, en substance, le ministre DIALLO.

Pour ce faire, a-t-il prêché, l’on doit pouvoir « oublier son ego surdimensionné et s’inspirer des valeurs enseignées et incarnées par le Christ », à savoir : le don de soi, l’humilité et le pardon ; mais aussi, la solidarité, le partage, la fraternité et l’amour du prochain.

Ce message est celui que l’Eglise porte en elle-même, dès sa naissance, et qu’elle enseigne au quotidien, à titre individuel comme au sein de la communauté chrétienne, est convaincu le ministre DIALLO, après avoir invité les fidèles chrétiens à redoubler de prières pour notre pays, le Mali, « qui peut et doit se retrouver », en renouant avec les valeurs sociétales qui ont caractérisé, jadis, ses habitants, certes pluriels, mais unis dans la diversité.

« Nous prions chaque dimanche, mais la prière de ce matin est encore plus forte, au regard de la situation que vit notre pays, afin que de bonnes décisions puissent sanctionner le Dialogue national inclusif, entamé ce samedi, et nous ramener la paix », a favorablement réagi le Pasteur Daniel TANGARA, de l’Eglise évangélique et protestante de Bamako-Coura.

« C’est un devoir pour nous » parce que, a-t-il soutenu, « notre paix est liée à celle de notre pays ».

« Et la liberté dont nous jouissons », a-t-il ajouté, « n’est réelle que lorsque nous vivons dans un pays en paix ».

C’est pour toutes ces raisons, a justifié le Pasteur TANGARA, « que nous prions Dieu pour qu’Il oriente et donne la capacité à nos dirigeants pour qu’ils puissent nous sortir de cette crise, ainsi que nos pays voisins qui vinent dans la même situation ».

Le même message a été délivré par le Prêtre Jacques BADJI, qui dirigeait la prière à la Cathédrale.

Avec MARC

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